Déconnecter
Article réservé aux abonnés
Clavier téléphonique difficile à maîtriser pour un novice, absence de distraction et découverte d’un monde sans QR code ni Google Maps… « Libé » a décidé de passer au « dumbphone » pour réduire son temps d’écran.
Ça y est, je l’ai enfin trouvé. Passé les allées remplies d’iPhone et autres derniers Samsung, humblement posés au fond d’une étagère : un téléphone à clapet, avec de vrais boutons. Je l’avoue, j’aurais préféré un Barbie Phone rose, flanqué d’un miroir au dos, dont la sortie en France fin août m’a finalement motivé à tenter l’expérience de la déconnexion (sa commercialisation aux Etats-Unis mardi 1er octobre a déchaîné les passions ). Dommage qu’il coûte 130 euros. Celui que je tiens entre les mains coûte 100 € de moins, et fera parfaitement l’affaire pour réduire mes six heures d’utilisation de smartphone par jour. Je me renseigne auprès d’une vendeuse : « Ce modèle est principalement acheté par les parents pour leurs enfants, elle m’explique. Pour qu’ils soient joignables sans avoir accès à Internet ou Tik Tokau camp par exemple ! Elle m’en montre d’autres, “avec des touches plus grandes et plus faciles à utiliser, pour les personnes âgées et celles qui sont moins à l’aise avec la technologie.” Je viens de fêter mes 26 ans, alors je choisis celui des enfants.
Pendant une semaine, je rejoindrai la communauté restreinte mais grandissante des utilisateurs de dumbphones – littéralement « téléphones stupides » en français, par opposition aux smartphones – conçus pour faire