Alexandre Lacazette, l’arme fatale de l’OL pour la fin de saison

De retour de blessure, Alexandre Lacazette devrait être le joueur déterminant de la fin de saison de l’Olympique Lyonnais.
Quand le général est là, toute l’armée lyonnaise va bien. Privé de son capitaine pendant près d’un mois, l’OL a eu le plaisir de voir son numéro 10 revenir en sauveur pour signer un doublé et arracher le nul à Lille (3-3). Seulement 9e de la Ligue mais figurant comme favoris en Coupe de France, les Gones comptent sur Alexandre Lacazette pour les mener vers le succès et mettre fin à une disette de 10 ans.
De retour sur les bords du Rhône cet été après son passage mitigé à Arsenal, l’international français a repris le cours de sa vie à Lyon comme s’il n’en était jamais parti. Brassard autour du bras, le pur-sang Lyonnais est redevenu la machine à buts qu’il était en Ligue 1. Plus mature et déterminé que jamais, il emmène tout un club avec lui. «Quand il est là tout va bien, quand il n’y est pas c’est plus difficile. Vous ne le voyez pas nécessairement quand il est là, mais vous le sentez quand il n’est pas là.», avait également concédé Laurent Blanc.
Dépendance La Lacazette
Si Lyon connaît une saison compliquée, ce serait sans doute encore pire sans son capitaine. Auteur de 16 buts et 4 passes décisives, il est impliqué dans 48% des buts de son équipe en Ligue 1. Une dépendance qui se ressent dans les résultats. En effet, Lyon a besoin d’un buteur Lacazette pour gagner. Si l’OL a gagné 11 fois, c’est parce que son capitaine a inscrit un but dans 9 de ses matchs.
Maintenant âgé de 31 ans, son importance en dehors du terrain a également augmenté. Entouré d’un effectif annoncé comme talentueux mais surtout très jeune et irrégulier, il sert véritablement d’exemple et de leader pour la nouvelle génération. Pour y avoir été, en tant que joueur formé à l’OL, il sait toute la pression que cela peut représenter. «L’identité lyonnaise ? Je pense qu’il faut arrêter avec ça. À mon époque, nous avions beaucoup d’aînés pour nous soutenir et moins de pression sur nos épaules.»
Il tente alors de transmettre ce qui lui a été donné au début de sa carrière, notamment avec Bradley Barcola et Rayan Cherki. «Bradley Barcola ? Il est timide, moi aussi quand j’ai commencé. J’essaie de lui donner plus confiance en lui. Il est très très fort. Je veux le voir en toute confiance», racontait le capitaine lyonnais à propos de son partenaire il y a quelques semaines.
La Coupe de France en vue
Mal en point en Ligue 1, les espoirs sont entièrement placés sur la Coupe de France. Avec l’un des calendriers les plus difficiles (Paris, Rennes, Marseille, Monaco…) une remontée au classement semble n’être qu’une illusion. D’autant que Lyon est à la peine face aux équipes les mieux classées du championnat (1 victoire en 12 matchs). L’écart de sept points avec la 5e place occupée par le Stade Rennais semble trop difficile à obtenir. Alors pour se qualifier pour la Coupe d’Europe, le plus simple, c’est la Coupe de France.
Alexandre Lacazette (à droite du gardien en jaune) lors de la Coupe de France remportée par l’OL en 2012. Gwendoline Le Goff
Opposés à Nantes en demi-finale, les Gones pourraient retrouver Toulouse ou Annecy en finale. Et l’ancien Gunner est bien décidé à décrocher cette Coupe : «Je veux gagner avec le club donc si Kylian Mbappé doit avoir tous les trophées des buteurs en Ligue 1 et que je peux avoir un trophée avec l’OL en fin de saison, je ne le remplacerai pas pour un meilleur attaquant.« Souvent présent dans les grands rendez-vous, Alexandre Lacazette le sait, une deuxième Coupe de France (après 2012) lui tend la main. Alors nul doute qu’il fera tout pour ramener ce trophée à Lyon.
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