Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 30 septembre 2024 à 18h32
L’écurie Alpine a confirmé ce lundi dans un communiqué la fin de son moteur Renault à partir de 2026. L’écurie française sera propulsée par Mercedes, tandis que ses salariés de Viry-Châtillon se verront proposer un autre projet.
C’était un secret de polichinelle, c’est désormais officiel. La saison 2025 sera la dernière qui verra l’écurie Alpine équipée d’un moteur Renault. L’information a été confirmée ce lundi dans un communiqué de l’équipe française, qui souhaite lancer un “centre d’excellence” à Viry-Châtillon, où a été fabriqué le moteur Renault. ” Baptisée Hypertech Alpine, elle débutera ses activités fin 2024 et travaillera sur la future Alpine Supercar, le développement de nouvelles chimies pour les batteries, la recherche de nouvelles technologies sur les moteurs électriques, la poursuite des programmes Endurance et Dakar.et la mise en place d’une cellule de suivi de la F1, pour contrôler les évolutions techniques dans cet environnement. Les activités de Formule 1 à Viry, hors développement d’un nouveau moteur, se poursuivront jusqu’à la fin de la saison 2025″, précise le communiqué.
Une histoire de 45 ans
Même si cela n’a pas encore été officiellement annoncé, en 2026, année qui marquera l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement technique, la marque au losange laissera sa place à l’étoile à trois branches de Mercedes. Malgré les protestations des salariés de Viry-Châtillon (plus de 300 personnes travaillent pour l’entité sportive Renault dans l’usine de l’Essonne), la future monoplace Alpine ne sera plus conçue en France. Cependant, tous les salariés se verront proposer un emploi autour du nouveau projet Hypertech. Mais beaucoup sont venus travailler chez Alpine pour la Formule 1… C’est en tout cas la fin d’une histoire de 45 ans pour le motoriste Renault en F1. L’écurie Renault (châssis et moteur) a été créée en 1977, puis a équipé Williams, Ligier et Benetton de 1989 à 2001, sans être constructeur, avant de faire un retour en tant que constructeur de 2002 à 2009, avec à la clé deux titres mondiaux remportés grâce à Fernando Alonso. Renault a ensuite équipé Red Bull, Lotus, Williams, Toro Rosso, McLaren, puis Alpine depuis 2021. Jusqu’en 2025.