Au Royaume-Uni, le « Klarnage » fait des ravages

L’explosion du crédit non régulé fait peser des risques importants sur les consommateurs, mais aussi sur le bon fonctionnement du système bancaire.
Londres
Après une année 2020 marquée par l’explosion du recours au paiement fractionné au Royaume-Uni, 2021 s’annonçait comme l’année de la régulation de ce secteur dominé par des entreprises comme Klarna, Clearpay ou Laybuy. En février 2021, le rapport publié par Christopher Woolard, l’ancien directeur par intérim de la Financial Conduct Authority (FCA, l’organisme chargé de réguler le secteur financier outre-Manche), avait fait grand bruit. Il a montré qu’un client sur dix n’était pas en mesure d’honorer les remboursements de ces prêts sans intérêts. Et d’ajouter qu’au niveau macroéconomique, l’explosion de ce crédit non régulé faisait aussi peser un risque considérable sur le bon fonctionnement du système bancaire. « Le rapport montre qu’il est relativement facile d’accumuler 1 000 £ de dette sans que les agences d’évaluation du crédit ou les bureaux de crédit traditionnels ne le sachent » réagissait à l’époque le secrétaire d’État au Trésor, John Glen.
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Soixante-dix…
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