Dans le domaine de la santé, Michel Barnier propose un « programme Hippocrate » pour lutter contre les déserts médicaux et la pénurie de soignants
Dans le secteur de la santé, le Premier ministre a souligné, sans surprise, « deux immenses défis » : “le fonctionnement de l’hôpital” Et « la lutte contre les déserts médicaux et la pénurie de soignants ».
Il a proposé une nouvelle piste, qui ne manquera pas de faire réagir, en ciblant les jeunes professionnels. « Nous proposerons la création d’un « programme Hippocrate », à travers lequel j’espère que les stagiaires (étudiants après la 6e année d’études), français et étrangers, s’engageront volontairement, pour une durée donnée et grâce au soutien de l’État. et les collectivités, pour exercer dans les territoires qui manquent le plus de médecins »a-t-il déclaré.
Le dispositif n’apparaît donc pas comme obligatoire, la contrainte d’installation faisant office de signal d’alarme pour les représentants du monde médical. La proposition d’instaurer, pour les internes en médecine, des stages dans les territoires qui souffrent le plus de la désertification médicale, a été soutenue par plusieurs programmes lors des élections présidentielles, à droite, chez Les Républicains, comme à gauche. Sans être retenu jusqu’à présent.
M. Barnier a également mis en avant les leviers déjà défendus et développés depuis 2017, sous la présidence d’Emmanuel Macron : développement des assistants médicaux, regroupement des professionnels de santé, recours à des médecins retraités… pour gagner « temps médical ». Du côté de l’hôpital en crise, notamment aux urgences, il a de même souligné la généralisation des « accès aux services de soins »déployés ces derniers mois pour mieux répondre aux demandes de soins non programmés.
M. Barnier a également annoncé un « loi sur les infirmières » ; un autre projet très attendu, et mis entre parenthèses par la dissolution. Le Premier ministre souhaite ainsi aller « plus loin dans la reconnaissance de leur expertise et de leurs compétences » et leur « donner un rôle élargi dans les soins aux patients ». Une logique logique « accélérer l’accès aux soins »il a dit : et qui pourrait aussi être refusé «avec des pharmaciens et des kinés».
Il a confirmé ce sur quoi il s’était engagé lors de son premier discours télévisé le 22 septembre : il fera de la santé mentale la priorité. « grande cause nationale » pour l’année 2025.