« Avec mon premier salaire, j’ai acheté une montre »

Le pilote de Formule 1 Red Bull Racing vit à 300 de l’heure. Mais il a tout de même pris le temps de répondre à quelques questions.
Le Mexique aura-t-il bientôt un premier champion du monde de Formule 1 ? La saison dernière, Sergio Perez a continué d’écrire sa légende en terminant à la troisième place. Et cette année ? Après avoir enchaîné des années exceptionnelles au volant, celui que l’on surnomme Checo, le coéquipier du champion du monde en titre Max Verstappen, va continuer à se battre. Contre ses adversaires et contre la montre, sans craquer sous la pression, sans jamais baisser les bras, comme le rappelle la devise inscrite au dos de son casque. Juste avant la dernière course de la saison 2022, à Abu Dhabi, il a pris le temps de répondre à quelques questions, avec son humilité et sa gentillesse habituelles. Autour du temps, bien sûr.
Être pilote de Formule 1 est-il une course contre la montre ?
Sergio Pérez : Oui, complètement. Tu as vraiment très peu de temps, entre les courses, les entraînements, les obligations avec les partenaires… Tu es toujours en fuite.
Le temps s’écoule-t-il à la même vitesse lorsque vous conduisez ?
On voit beaucoup de choses au bord du circuit. Vous sentez que vous allez vite, mais pas aussi vite que lorsque vous regardez à la télévision. Mais au volant, on a l’impression d’aller un peu moins vite.
Le nouveau casque de Sergio Perez pour la saison 2023 de Formule 1. Course de taureaux rouges
Collectionnez-vous les montres ?
Oui ! Quand j’étais plus jeune, j’achetais une montre quand il se passait quelque chose de sympa, pour marquer l’instant. Quand j’ai touché mon premier salaire, j’ai acheté une montre. Ils sont très précieux pour moi, même s’ils ne sont pas toujours particulièrement chers. Je les garde, chacun a une signification, et je pense à eux quand je les porte. Celle que je porte aujourd’hui est une TAG Heuer, une édition spéciale faite pour moi pour le Grand Prix du Mexique l’an dernier.
Le moment le plus inoubliable de votre vie, jusqu’à présent ?
Gagnez à Monaco ! C’était vraiment un très beau circuit à gagner.
Si vous pouviez remonter le temps pour rencontrer une personne disparue ?
J’ai commencé le karting à six ans. On avait un assistant qui travaillait avec nous quand je faisais du karting et qui est décédé. J’aurais aimé pouvoir l’avoir à mes côtés pour lui montrer tout ce que nous avons accompli.
Le nouveau casque de Sergio Perez pour la saison 2023 de Formule 1. Course de taureaux rouges
Qu’aimeriez-vous apprendre ou faire plus tard ?
Se lancer en affaires. Quand j’en aurai fini avec la Formule 1, j’aimerais me retirer complètement du sport automobile. Diriger une entreprise en dehors du sport, relever de nouveaux défis. Je fais de la Formule 1 depuis un certain temps. C’est un chapitre que je vais clore pour entrer dans le suivant.
Quelle a été votre première montre ?
C’était une Swatch des JO de Sydney 2000, très jolie, et abordable !
Votre destination préférée pour 48 heures ?
Cela dépend toujours de l’endroit où je me trouve. Mais je dirais Punta Mita, au Mexique. C’est un endroit très calme que j’apprécie beaucoup.
Votre temps d’écran la semaine dernière?
Pas mal ! Nous vivons tous avec nos smartphones, nous passons trop de temps sur les applications. Vous avez toujours le sentiment que vous allez rater quelque chose. J’y travaille pour passer moins de temps sur mon téléphone. Nous devrions tous le faire.
Ta dernière vraie pause ?
C’était en décembre 2022 : j’ai eu le Covid ! C’était donc calme pendant quelques jours.
Votre définition du temps libre ?
Pouvoir faire ce que l’on veut. Ne pas avoir à regarder votre montre, ne pas avoir à vous soucier de ce qu’il faut faire ensuite.
Plutôt heure d’hiver ou heure d’été
Les deux me conviennent. Décembre est aussi un bon moment, avec Noël en famille. Mais pour moi, janvier et février sont les pires périodes de l’année. Il fait vraiment froid. L’été c’est mieux !
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