Bataille entre les maires et le gouvernement à propos des « dark stores »

L’exécutif travaille à préciser dans quelles conditions ces mini-entrepôts peuvent être implantés dans la ville.
Les grandes villes se mobilisent pour pouvoir limiter l’implantation de « dark stores ». Les mairies de Paris, Nice, Nantes ou Bordeaux manifestent depuis quelques jours contre un projet d’arrêté gouvernemental qui pourrait faciliter l’implantation de ces mini-entrepôts dans la ville. La capitale en compte une centaine, dédiées à la livraison de courses en moins de 15 minutes pour des entreprises telles que Getir, Gorillas ou Flink.
«On découvre avec beaucoup d’inquiétude et d’incompréhension un projet d’arrêté (…) qui légalise de facto les « dark stores ». (L’installation d’)un simple point de collecte suffira pour être considéré comme une entreprise »s’est alarmé sur Twitter Emmanuel Grégoire, le député à l’urbanisme de la mairie de Paris.
Le fait que les « dark stores » soient légalement considérés comme des commerces pose problème à la ville de Paris et aux autres communes. En effet, ces élus les considèrent comme des entrepôts et estiment que les « dark stores » n’ont aucun droit, sous…
lefigaro -Économie et commerce