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Boycott des Jeux Olympiques, une arme aux effets limités | Derniers titres de l’actualité

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Pour analyser. Xi Jinping et Vladimir Poutine pourront défiler le 4 février lors de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver. En l’absence de l’Américain Joe Biden, les présidents chinois et russe seront tout sourire dans la tribune officielle du stade national de Pékin, aux côtés du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et du patron du Comité international olympique (CIO ), Thomas Bach. Le 6 décembre 2021, les États-Unis ont annoncé un boycott diplomatique de la compétition, en raison de la « Génocide et crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang ».

La menace était en sommeil. L’affaire Peng Shuai – du nom d’une joueuse de tennis tenue au silence par Pékin après avoir accusé un ancien haut dirigeant du Parti communiste chinois de viol – avait, quelques semaines plus tôt, ravivé les tensions américano-chinoises. Depuis l’annonce de la Maison Blanche, l’Australie, le Royaume-Uni et le Canada – les plus proches alliés de Washington – ont rejoint l’offensive américaine : aucun de ces pays n’enverra donc de représentants officiels lors de la grand-messe chinoise des sports de neige et de glace. L’Union européenne est tiraillée par les intérêts divergents de ses membres et semble peiner à se mettre d’accord sur une position commune. De son côté, le Japon, qui s’est bien gardé de qualifier sa décision de boycott, a indiqué fin décembre 2021 qu’aucun représentant du gouvernement ne ferait le déplacement en Chine pour les Jeux.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’appel au boycott diplomatique des JO de Pékin épouse une géopolitique attendue

Le boycott des compétitions sportives est une arme habituelle dans l’arsenal diplomatique. En 1956, l’Egypte, l’Irak et le Liban ne participent pas aux Jeux de Melbourne (Australie) pour dénoncer l’occupation franco-britannique du canal de Suez ; L’Espagne, les Pays-Bas et la Suisse s’étaient retirés de la compétition pour protester contre l’intervention soviétique en Hongrie. Autre exemple : en 1976, à Montréal, une vingtaine de pays africains refusent de participer à la course aux médailles olympiques. La raison ? La présence au Québec de rugbymen néo-zélandais, qui avaient, en affrontant les Springboks peu de temps auparavant, brisé l’isolement international de l’Afrique du Sud en pleine apartheid.

Mesure symbolique

Mais, dans l’histoire contemporaine, les exemples les plus emblématiques de boycott restent celui des Jeux Olympiques de Moscou en 1980 par les Etats-Unis et ses alliés pour exiger le retrait de l’URSS d’Afghanistan, puis celui de Los Angeles en 1984, par les Soviétiques. et douze pays communistes en représailles.

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