Les Bretons ont réussi l’exploit de s’imposer sur le terrain du Red Bull Salzbourg (0-4) ce mardi.
Avec six points en deux matches, Brest peut rêver de poursuivre son parcours au-delà du premier tour de la Ligue des champions, mais l’entraîneur Éric Roy souligne que la victoire à Salzbourg (4-0), mardi, n’est qu’une victoire. « petit pas » dans ce sens. Alors qu’on estime qu’avec la nouvelle formule de la C1, une équipe à 9 points a de bonnes chances d’accéder aux barrages des huitièmes de finale, Brest a déjà parcouru les deux tiers du chemin.
Cette victoire est “un plus grand pas que si nous avions zéro point, deux points ou même trois (…) mais ce n’est qu’un petit pas”a tempéré Roy lors d’une conférence de presse. «Souvent, comme on dit, les dernières étapes sont les plus difficiles. Et puis je pense que l’adversité va aussi augmenter”a-t-il poursuivi, alors que Brest doit encore accueillir Leverkusen et le Real Madrid ou se déplacer à Barcelone.
Mais les matches à Prague contre Donetsk ou à domicile contre le PSV Eindhoven ne semblent plus insurmontables. Roy est d’autant plus prudent que son équipe a beaucoup souffert défensivement pendant une bonne heure, même si elle a fait preuve d’un réalisme impressionnant en contre-attaque.
Ce que nous avons vécu l’année dernière n’est pas anodin, mais ce n’est pas quelque chose qui est tombé du ciel.
“Il faut garder beaucoup d’humilité car c’est vrai que le match aurait pu basculer” sinon, a-t-il admis. « Nous avons été mis en difficulté par cette équipe. On connaissait ses qualités. Peut-être ses faiblesses aussi mais surtout ses qualités, notamment en animation offensive, en attaques placées”se souvient-il.
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« Mais bon, nous n’avons pas rompu. On a d’abord eu du courage mais aussi de la qualité dans le travail défensif et puis aussi Marco (Bizot, le gardien) qui a été décisif”il a ajouté. Cette force de caractère des Finistériens, capables d’endurer sans perdre leur lucidité, n’a pas surpris le sélectionneur.
« Ce que nous avons vécu l’année dernière n’est pas anodin, mais ce n’est pas quelque chose qui est tombé du ciel. Cela veut dire que cette équipe a un plus, elle a un état d’esprit.il a souligné. « L’objectif était de gérer ses émotions, de garder la tête froide, même quand ça allait mal, et on savait que ça allait basculer »il a détaillé. « Après, ce qu’on voulait, c’était avant tout pouvoir les mettre en difficulté. Et là, à ce niveau-là, je pense qu’on y est très bien parvenu”il était satisfait.