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bureaux parlementaires tagués, celui d’Éric Ciotti lapidé


Le président des Républicains a vu son bureau niçois vandalisé dans la nuit de samedi à dimanche, en lien avec son soutien à la réforme gouvernementale des retraites. Plusieurs élus ont subi des menaces ou des dégradations depuis jeudi.

Éric Ciotti a annoncé ce matin sur Twitter que son bureau de Nice avait été vandalisé dans la nuit de samedi à dimanche. Ce nouvel incident, en lien avec la prise de position des Républicains dont les dirigeants ont apporté leur soutien à la réforme des retraites, malgré des divergences au sein du parti, intervient quelques jours après que l’on aperçoit la résidence du président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau privé d’électricité suite à une action de la CGT.

A Nice, la permanence du président des Républicains semble avoir été lapidée. Une fenêtre donnant sur la rue a été cambriolée, et une étiquette a été retrouvée, qui exhorte la droite à additionner ses voix à celles des autres oppositions pour voter une motion de censure interpartisane contre le gouvernement : «le mouvement ou le trottoir« .

«Les voyous qui ont fait ça veulent faire pression violemment sur mon vote lundi. Je ne céderai jamais aux nouveaux disciples de la Terreur», a réagi Eric Ciotti sur Twitter. Aucune intrusion n’a été constatée, mais une plainte devrait rapidement être déposée, indique BFM Côte d’Azur, citant l’entourage du président des Républicains.

D’autres élus également visés

D’autres parlementaires favorables à la réforme des retraites sont également visés depuis jeudi. Des autocollants ont été collés ce jour-là sur la permanence du député du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre (Renaissance) et celle de la sénatrice du Pas-de-Calais Amel Gacquerre (Union centriste) a été taguée vendredi.

Dimanche matin, le local du député Renaissance de la 6e circonscription du Val-de-Marne, Guillaume Gouffier-Cha, situé à Vincennes, était recouvert d’inscriptions à la bombe aérosol, représentant notamment un dessin de pendu. Des slogans ont été apposés, tels que «déni de démocratie», en référence au 49-3. « Je condamne cette violence qui n’a pas sa place dans notre République », a dénoncé Guillaume Gouffier au Parisien . Il a annoncé qu’il porterait plainte pour menaces de mort.

La procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, a confirmé dimanche l’ouverture d’une enquête pour «intimider un élu», après des dégradations sur la permanence à Colmar de la députée du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, ancienne ministre déléguée à l’Intégration. Des inscriptions comme «vous votez contre nous, nous nous souviendronsy ont été apposés, comme le rapporte le journal Alsace.

Le député de la Renaissance, Karl Olive, a témoigné qu’il s’était présenté dimanche au studio du RMC sous protection policière, après avoir reçu des menaces. «Manifester est un droit. Détruire est un crime» Et «Je souhaite que nous ayons une main ferme», a-t-il dit des représailles contre les élus.

Dès jeudi soir, la patronne des députés de la Renaissance Aurore Bergé avait demandé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin de «mobiliser les services de l’Etat» pour le «protection des parlementaires« .

lefigaro -fp

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