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Carlos Takam, adversaire de Tony Yoka et rock au mode de vie extrêmement strict


Cuisine mexicaine, sommeil, médiation ou privation d’alcool, à 42 ans et pour durer au plus haut niveau, l’adversaire de Tony Yoka respecte un mode de vie très rigoureux.

Quand tu as l’audace de demander à Carlos Takam son âge et que le colosse d’1,87m te regarde et te demande en retour : «je suis vieux, moi ? », vous vous sentez forcément tout petit. Le coup de chaud disparait aussitôt lorsque le poids lourd français accompagne ses propos d’un sourire qui illumine son visage et sa barbe blonde décolorée. Féroce sur un ring, l’adversaire de Tony Yoka au Zénith de Paris samedi soir (sur Canal+ à partir de 22h30) est, en effet, un homme qui rit beaucoup. Et chaque fois qu’il en a l’occasion.

Le rire fait peut-être partie du secret entourant la longévité chez les poids lourds du natif de Douala, de douze ans l’aîné de son compatriote. «Je ne sais pas quel est ce secret. Peut-être dormir beaucoup, ne pas boire et sourire. Le rire fait disparaître les rides», plaisante le boxeur aux 47 combats (39 victoires et 7 défaites) depuis près de deux décennies dans la catégorie poids lourds.

Armand Carlos Netsing Takam, de son nom de naissance, a évidemment d’autres atouts dans son sac pour réussir à rester parmi le gratin de la catégorie reine. Car malgré ses 42 ressorts, il reste un rocher sur lequel de nombreux adversaires se sont cassés ou se cassent encore les dents. Un « sac de ciment » dans lequel l’une des stars de la catégorie, le Britannique Anthony Joshua a tapé sans s’arrêter sans vraiment trouver de solution, fin 2017, dans un combat homérique qu’il a fini par remporter.

Tony Yoka affrontera Carlos Takam au Zénith de Paris samedi soir. FRANCK FIFE / AFP

De bons gènes et deux grands-mères centenaires

«Il faut aussi un style de vie parfait, mais je dois aussi remercier mes parents. J’ai de très bons gènes. Ma grand-mère qui vit aujourd’hui a 117 ans. Sur son acte de naissance, il écrit vers 1906… mais on ne connaît ni le jour ni le mois de sa naissance. Et mon autre grand-mère, décédée, avait 103 ans», explique celle qui vit aux États-Unis, un pays où il est parfois difficile de résister à la tentation. «Ce n’est pas facile car il y a trop de fast-foods. Je ne fais mes courses que dans un supermarché mexicainAjoute le combattant qui accorde une grande importance à la préparation mentale.

Un domaine qu’il travaille autant que sa condition physique puisqu’il ne s’entraîne qu’un mois et demi avant chaque combat. Pas plus. «Deux mois et demi de préparation ? je m’ennuierais un peu« , il décide. «Je fais de la méditation et du yoga personnels, pas ce que vous voyez à la télé. C’est de la merde !», déclare le boxeur avant de détailler : «Je médite en me posant des questions : « Qui suis-je ? », « Qu’est-ce que je veux faire ? et « que puis-je faire? »… Je pose ces questions au plus profond de moi. Certaines personnes prétendent qu’elles méditent en fermant les yeux pendant une heure, mais ce n’est pas de la vraie méditation. Sans méditation, il n’y aurait pas de vie pour moi.« Un travail sur soi qu’il faudra forcément mettre de côté au moment d’entrer sur le ring et de défier le champion olympique français.

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