chercher la femme avec Émeline Bayart

CRITIQUE – La chanteuse-actrice ravit le public avec un spectacle de chansons françaises oubliées qui évoque la féminité sous toutes ses formes.
Un piano noir brillant, une scène étroite et des rideaux rouges, le Théâtre de Poche-Montparnasse ressemble à un cabaret. C’est bon. Cheveux blonds resserrés par une barrette, décolleté généreux, juchée sur des escarpins écarlates, Émeline Bayart interprète des chansons françaises oubliées de Jean Nohain, Richard O’Monroy ou Albert Willemetz. Des petits bijoux qui évoquent la femme sous toutes ses formes, poignante, affriolante, corrompue, coquine, qui rit, qui pleure, qui séduit, qui ensorcelle, qui aime ses amours passées, les hommes forts, les toreros – mais pas que. Elle aussi qui a un vin joyeux, qui est facétieuse, passionnée, poète et cavalière. je suis décadent par Brigitte Fontaine, Voilà pour la rime, composée par Jean Nohain et Mireille, « Comme c’est bon d’être une jeune femme», chante Émeline Bayart, empruntant les paroles de Guy Breton et Raymond Legrand, immortalisées par Colette Renard.
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Inspiré par L’art de chanter une chansonle livre d’Yvette Guilbert, qui a traversé…
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