Classique mondiale : Une lutte sans merci dans le Groupe C

PHÉNIX | Peu importe le résultat du match prévu contre les États-Unis tard lundi soir, le Canada a encore une chance de terminer dans les deux meilleures équipes du groupe C.

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C’est une bataille difficile et le match de mardi contre la Colombie est d’une importance cruciale pour l’équipe canadienne.

Pour ne rien comprendre : la Colombie (1-1) a également baissé pavillon face à la Grande-Bretagne (1-2) lundi après-midi. Le jeune receveur américain d’origine britannique Harry Ford, un espoir des Mariners de Seattle, a marqué deux coups sûrs, dont un circuit en solo, dans la surprenante victoire 7-5.

La victoire est revenue au releveur Graham Spraker, qui n’a accordé qu’un seul coup sûr en deux manches et deux tiers.

La course est excitante, mais il faut avouer que le résultat obtenu par le Canada contre la Grande-Bretagne, une victoire 18-8 au score, pourrait finir par hanter la troupe du manager Ernie Whitt, en cas d’égalité au classement.

« Honnêtement, je ne trouve pas encore les mots pour décrire le premier match contre la Grande-Bretagne », a déclaré Whitt. Nous avons extrêmement bien frappé la balle… Maintenant, nous allons le faire un jour à la fois pour le reste du tournoi. »

Attention aux points attribués !

Le problème pour le Canada réside dans le nombre de points accordés par set joué. S’il y a égalité au classement à la fin des matchs de mercredi et que les records des équipes les unes contre les autres ne peuvent trancher, le nombre de points attribués devient crucial.

L’équipe canadienne, qui compte notamment sur les Québécois Édouard Julien, Otto Lopez, Abraham Toro et Phillippe Aumont, n’a jamais pu se qualifier pour les rondes finales de la Classique mondiale de baseball.

En 2006, le Canada a surpris les États-Unis avec un score de 8-6 dans le tournoi à la ronde. Pourtant, c’est justement le bris d’égalité lié aux points accordés qui avait fait couler l’équipe nationale, laissant la place aux Américains et aux Mexicains. Les trois pays avaient pourtant maintenu un record de 2-1.

Lundi de congé, l’équipe mexicaine dispute, comme les Colombiens, un curieux tournoi. Après s’être incliné face à la Colombie en ouverture de la compétition, le club mexicain a battu les États-Unis 11 à 5 dans une ambiance de folie dimanche soir au Chase Field.