comment les méthodes naturelles de contrôle des naissances tentent de concurrencer la pilule

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DAME NATURE (3/3) – Pour renouer avec leur corps, mais aussi en refusant la pilule, les femmes se tournent vers des méthodes plus naturelles. Un choix exigeant, non sans contraintes.
Plusieurs matins d’affilée, juste avant de se lever, Claire, 37 ans, naturopathe, prend sa température à l’aide d’un thermomètre à double décimale. Plus tard, à l’abri des regards, cette mère de quatre enfants observe l’apparition de sa glaire cervicale (nom peu recommandable qui désigne la sécrétion présente à l’entrée du col). La combinaison de ces données l’aide à identifier ses périodes d’ovulation. Si tel est le cas, elle et son mari évitent tout rapport sexuel ou, si le désir l’emporte, mettent un préservatif.
Ce rituel étonnant est celui de la symptothermie, une méthode naturelle de contraception que Claire pratique depuis huit ans. Après une décennie sous pilule – à laquelle elle attribuait une libido atone – elle est ravie de l’avoir redécouverte »caractère cyclique». « Je sens venir mes sautes d’humeur, je redécouvre une sexualité vivante avec des hauts et des bas – dont je ne me soucie plus. »
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Depuis quelques années, comme Claire, de plus en plus de femmes optent pour la contraception naturelle. Autrefois apanage des cercles minoritaires de catholiques pratiquants qui suivaient les recommandations de l’Église sur la « sexualité responsable », ces méthodes attirent désormais l’attention de femmes mues par des motivations tout à fait différentes : le rejet de la pilule, ce symbole de libération de la femme en les années 1970, dans le sillage de la crise de la pilule (2012-2013), et d’une envie de retour à la nature.
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lefigaro -fp