Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Politique

découvrez Alex Arrate, le pôle d’attraction du Stade Français| Derniers titres de l’actualité

Nouvelles locales Titres d’aujourd’hui [ad_1]

Le jeune des trois quarts du club parisien, avec qui il poursuit la titularisation, s’est longtemps confié au Figaro. Portrait.

C’est le joueur qui va au Stade Français. Recruté il y a trois ans et demi, alors qu’il portait le maillot du Biarritz Olympique (alors en Pro D2), Alex Arrate a connu deux premières saisons compliquées à Paris. La faute aux blessures. Mais le potentiel était là. Et, depuis un an et demi, son temps de jeu a explosé : 27 feuilles de match, dont 20 en tant que titulaire. Une partie de l’équipe à seulement 24 ans.

L’expression le fait sourire. « Je ne me qualifierai pas en tant que tel. Mais je joue de plus en plus, donc je prends de plus en plus confiance en moi. C’est plus facile de se sentir bien sur le terrain», confie le trois-quart centre au Figaro. Pour le titiller un peu, on lui laisse comprendre que son temps de jeu a aussi bénéficié des départs de Gaël Fickou, puis de Jonathan Danty. « Je ne vois pas du tout les choses comme ça, réplique le Bordelais. Etre titulaire, c’est montrer que tu as le niveau, que ta place sur le terrain est méritée par rapport aux copains qui n’ont pas été retenus pour le week-end…« 

 » Waisea partir me fait grincer des dents « 

Alex Arrate

Ces deux départs, et celui à venir, en fin de saison, du Fidjien Waisea (qui a rejoint le RC Toulon après une décennie sous le maillot de la foudre), n’indiquent-ils pas, plus généralement, un manque d’ambition du club de la capitale. ? « Cela ne m’inquiète pas. Les dirigeants arriveront à trouver des joueurs pour les remplacer… Après, c’est vrai, perdre Gaël, Jo et, bientôt, Waisea, trois très bons centres au niveau international, ça me dérange car j’avais de bonnes relations avec eux. Le départ de Waisea me fait grincer des dents. Il met l’équipe dans la bonne direction, nous tire quand les choses ne vont pas bien. Il est toujours là pour nous encourager, nous donner des conseils. Dans les vestiaires, c’est aussi très important. Il apporte sa joie de vivre au quotidien. On rit beaucoup avec lui. Je suis déçu de son départ. C’est dommage. J’espère que le club trouvera son remplaçant… « 

Ce devait être Ngani Laumape, annoncé l’été dernier comme le transfert à haute valeur ajoutée, avec son aura d’ex-All Blacks (15 sélections). Pour les six premiers mois, pour le moins, décevant. « Je suis confiant, (r) assure Alex Arrate. Nous savons tous que Ngani est un très bon joueur. Il faut lui laisser le temps de s’acclimater au championnat, le temps que sa famille se sente bien à Paris. Il n’y a aucune raison pour qu’il ne soit pas aussi performant avec nous qu’il l’a été par le passé. Les gens disent qu’il a du mal, mais il nous fait déjà entrer dans le groupe. Et, chaque semaine, il se montre un peu plus sur le terrain. Je n’ai aucun doute là-dessus. C’est un grand joueur. C’est sûr que c’est au niveau.« 

 » Nous saurons dans 4-5 matchs si nous pouvons nous permettre de chercher « 

Alex Arrate

En parlant de niveau, celui du Stade Français est difficile à définir cette saison, tant les Pink Soldiers alternent le bon et le moins bon, y compris dans un même match. Une irrégularité qui tarde à être enrayée. «  Chaque week-end, on essaie d’être le plus efficace possible, argumente le centre parisien. Après, ça se passe plus ou moins bien, c’est vrai. On a parfois du mou pendant les matchs. Comme ces 20 points pris en 15 minutes contre La Rochelle, même si derrière on récupère et on arrive à gagner. Parfois, nous ne sommes même pas loin d’être inexistants. Mais nous nous entraînons dur pour devenir aussi cohérents et cohérents que possible. Nous avons un bon système de jeu à regarder, nous nous créons des opportunités intéressantes. Mais on rentre trop souvent dans les détails. Pour y remédier, il n’y a pas de secret : du travail, du travail et encore du travail. « 

Avec, selon Alex Arrate, des raisons de croire à des jours meilleurs, car l’envie et le caractère, ingrédients essentiels, sont bien présents. « Nous sommes une super bande d’amis. Nous vivons bien ensemble. Et, sur le terrain, on s’envoie. Dans l’état d’esprit, nous répondons présent. Mais il y a cette quantité de petits détails qui font pencher la balance d’une manière ou d’une autre. « Avec quelles ambitions à mi-saison pour la SFP qui est actuellement au 9ee place, 8 points derrière Lou, 6e, et 8 points d’avance sur Perpignan, 13e ? Une place dans le top six, synonyme de qualification pour la phase finale, ou de lutte pour le maintien ? « Ce championnat est très serré. Il y a une dizaine de candidats dans le top 6. Vous devez vous concentrer sur nous, travailler pour réparer tout ce qui ne va pas. Et voir petit à petit si nous pouvons nous permettre de lever les yeux. Si la période se complique un peu, il s’agira alors de conforter notre place dans le Top 14. Les quatre à cinq prochaines journées seront décisives. C’est souvent dans cette période, de décembre à février, qu’elle prend forme, se décide.« 

 » Je me suis dit  »Je ne viendrais jamais à Paris ». J’appréhendais la grande ville, de ne pas trop savoir où je mettais les pieds « .

Alex Arrate

Pas de quoi, en tout cas, lui faire regretter d’avoir choisi de s’exiler à Paris, lui qui est arrivé au Stade Français en juin 2018 pour trois saisons, a depuis prolongé jusqu’en 2024. Un choix fort quand on est né dans le rugby dans le Sud-Ouest. « Je viens d’une famille de rugby, raconte Alex Arrate au Figaro. Mon père (Philippe) jouait à un bon niveau, dans le groupe A et dans le groupe B à l’époque. A Biarritz, à La Rochelle, avant de finir sa carrière à Mérignac à ma naissance. J’ai toujours été dans le rugby. Mes deux aînés, Baptiste et Charlie, jouaient aussi. C’est tout naturellement que j’ai voulu l’essayer moi-même. Pour leur ressembler. Quand j’étais jeune, ils étaient mes exemples. Dès que nous terminions les cours, nous nous croisions sur la terrasse. Le rugby est notre passion. Il anime notre famille.» Formé à Mérignac (jusqu’à ses 10 ans) puis au Biarritz Olympique, il a vu Charlie intégrer l’école de rugby Bordeaux-Bègles, porter le maillot bleu de l’équipe de France des moins de 16 ans. « Quand tu entends ton frère chanter la Marseillaise et affronter les plus grandes nations du monde, tu te dis que toi aussi tu veux vivre la même chose», se souvient le Parisien. Son frère, ouvreur surdoué, a eu la malchance de voir sa carrière entravée par de graves blessures. Et c’est finalement lui qui a mis ses crampons en Top 14.

Alors à Paris – on y revient – un choix qui peut paraître surprenant. « Plusieurs clubs du Top 14 m’ont contacté, dont le Stade Français. Mais je me suis dit  »Je ne viendrais jamais à Paris ». J’appréhendais la grande ville, de ne pas vraiment savoir où je mettais les pieds. Mais Julien Dupuy et Robert Mohr m’ont donné envie de venir dans ce club qui me ressemblait enfin. J’aime tisser des liens forts avec les gars, je m’attache aux gens. Et je sentais que cela pouvait arriver ici. Et c’est naturellement que j’ai signé à Paris», sourit Alex Arrate. Qui aime la capitale. « Ma copine m’a suivi. Depuis trois ans et demi, nous nous régalons. On aime la gastronomie, découvrir de nouveaux restaurants, aller au théâtre, assister à des spectacles. Pour tout cela, Paris est idéal. Et la (mauvaise) réputation de ses habitants. Le trois-quart centre éclate de rire. « En province, on dit que les Parisiens sont stressés, qu’ils conduisent mal, etc. Bon, on finit par s’y habituer. Et, enfin, je suis plus patient dans les embouteillages à Paris qu’à Biarritz.« 

Mais ce qu’il apprécie peut-être le plus dans sa nouvelle vie, c’est l’anonymat. « Quand on est un athlète de haut niveau, il y a déjà beaucoup de pression au quotidien. Ce que j’aime beaucoup ici, c’est de pouvoir sortir de chez moi tranquillement sans être dérangé, pour acheter une baguette même si je perdais le week-end. A Biarritz, je me souviens que la semaine du derby, dès que vous sortez de chez vous, tout le monde vous pose des questions.» Un exercice auquel il s’est néanmoins plié de bonne grâce.

[ad_2]
Derniers titres d’actualités Nouvelles du monde
lefigaro -sports

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Bouton retour en haut de la page