Dieu, Port-Royal et Blaise Pascal
RÉCIT – Fondée en 1204, l’abbaye de Port-Royal connaîtra au XVIIe siècle un essor spectaculaire sous l’impulsion de l’abbesse mère Angélique Arnauld et deviendra le principal foyer de la pensée augustinienne en France.
Cet article est extrait de Édition spéciale Figaro « Pascal, le cœur et la raison ». Dans ce numéro spécial, découvrez la vie ardente de Pascal entre Clermont, Paris et Port-Royal, son génie mathématique, ses inventions, son style virtuose, ses sublimes Pensées.
Blaise Pascal, le cœur et la raison Le Figaro édition spéciale
L’homme est jeune. Il ne porte pas de perruque. En habit noir et col blanc, regardant au loin, perdu dans ses pensées, il semble accoudé à une table. Nonchalamment, il appuie sa tête contre sa main droite. La pose est empreinte de distinction ; l’auriculaire et l’annulaire sont élégamment pliés.
Derrière lui, l’abbaye de Port-Royal : le pigeonnier, l’église avec ses arcs-boutants, le clocher, l’environnement rustique, sont facilement reconnaissables. La composition de l’image rappelle également le tableau de Philippe de Champaigne qui représente les mères Angélique et Agnès Arnauld devant le monastère, associant fortement la silhouette au premier plan et Port-Royal.
Le pigeonnier du XIIIème sièclee siècle se dresse encore à côté des ruines de l’église abbatiale de Port-Royal des Champs. Il est représenté derrière Pascal sur le billet de 500 francs illustré par Lucien Fontanarosa. Hors-série Patrice Thébault/Le Figaro
Cette gravure figure au verso du billet de 500 francs qui, à partir de…
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