En pleine course à la Maison Blanche, les meetings politiques se succèdent pour les candidats Kamala Harris et Donald Trump. Lors d’un meeting, le milliardaire a insinué que son adversaire souffrait d’un handicap mental.
C’est une énième provocation de la part de l’ancien président des États-Unis. Lors d’un meeting dans la ville de Prairie du Chien (dans l’État du Wisconsin) ce dimanche 29 septembre, Donald Trump a qualifié Kamala Harris de « malade mentale », remettant ainsi en question sa capacité à diriger le pays.
“Joe Biden est devenu mentalement déficient. Triste. Mais honnêtement, je crois qu’elle (Kamala Harris) est née comme ça. Il y a quelque chose qui ne va pas avec Kamala. Et je ne sais pas ce que c’est, mais il manque certainement quelque chose”, » a déclaré Donald Trump, selon des propos rapportés par l’agence de presse américaine Associated Press.
Des propos condamnés par des personnalités de son camp
Ce discours, prononcé dans un Etat dont le résultat s’annonce serré le 5 novembre, a été très mal accueilli par les démocrates. Il a également choqué une partie de son propre camp, à l’image du sénateur Lindsey Graham, qui a tenu à clarifier ou nuancer les propos du candidat républicain sur CNN.
Il n’évoque pas une maladie mentale, mais la « folie libérale » de Kamala Harris, notamment en matière d’immigration, d’économie ou encore d’inflation.
Larry Hogan, ancien gouverneur républicain du Maryland, a déclaré à ABC que l’ancien président des États-Unis scandait de fausses déclarations. L’homme a également fustigé les sorties de Donald Trump au sujet des origines noires de Kamala Harris.
“Je trouve cela insultant non seulement envers le vice-président, mais aussi envers les personnes qui ont effectivement un handicap mental”, a déclaré ce républicain en campagne pour le Sénat. “Je dis depuis des années que la rhétorique conflictuelle de Trump est quelque chose dont nous pouvons nous passer”, a-t-il poursuivi sur CBS News.
La candidate démocrate à la Maison Blanche n’a, pour l’instant, pas encore réagi aux dernières « insultes » de son adversaire républicain.