Actualités françaises

Ébranlé, un voisin de la famille décimée par le carnage de Rosemont témoigne


Le triple meurtre survenu dans le quartier Rosemont de Montréal a secoué le quartier. Ému et attristé, un voisin de la famille s’est confié à notre journaliste sur ce terrible drame.

• Lisez aussi : Carnage dans Rosemont : Arthur Galarneau accusé des meurtres non prémédités de ses parents et de sa grand-mère

• Lisez aussi : Meurtres sanglants dans Rosemont: le suspect connu pour ses problèmes de santé mentale

• Lisez aussi : [VIDÉO] Triple meurtre dans Rosemont: le suspect dit avoir changé et se sentir heureux ces derniers temps

La consternation règne toujours dans le quartier où ont eu lieu les meurtres de Mylène Gingras, Francine Gingras-Boucher et Richard Galarneau.

Filomena habite à l’arrière du duplex familial. Régulièrement, elle parlait à la mère et à la grand-mère d’Arthur Galarneau, accusé des trois meurtres au deuxième degré.

En début d’après-midi, le citoyen ébranlé est venu se recueillir devant la scène du carnage.


Dans son témoignage, Filomena soutient qu’Arthur Galarneau était un jeune adulte relativement discret. Il restait souvent seul, au sous-sol de l’immeuble.

« Je n’aurais jamais pensé que quelque chose comme ça puisse arriver. L’été, derrière, on discute toujours. Elle [la mère] m’a parlé de sa famille. [Arthur] Je ne le voyais pas souvent », dit-elle.

« Je l’ai vu une tasse de fois avec ses amis, ils mangeaient et buvaient. »

Interrogé sur les problèmes de santé mentale d’Arthur, Filomena affirme qu’il « avait des problèmes, mais pas plus que cela ».

« Il prenait des médicaments, on ne m’a jamais dit qu’il était violent […] il ne sortait pas tout le temps […] il ne m’a pas parlé », tout en mentionnant qu’ils se saluaient à l’occasion, rien de plus.

Une famille décimée

Comment Arthur Galarneau a-t-il pu, du jour au lendemain, avoir abattu des membres de sa famille ? Consternée, Filomena se pose la question.

« Que s’est-il passé hier matin ? Je ne sais pas, hier j’avais tellement mal à la tête en pensant à ce qui s’est passé, ça n’a aucun sens », se souvient-elle.

Impuissant face à l’horreur du drame, le Montréalais a déposé une gerbe de fleurs devant le duplex.




journaldemontreal-local

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Bouton retour en haut de la page