huit supporters arrêtés à Naples après des affrontements avec la police

Six policiers ont été blessés et l’identification des auteurs des violences est « toujours en cours grâce à l’analyse des images » tournées par la police ou diffusées sur les réseaux sociaux, a indiqué un responsable de la préfecture de Naples. , Alessandro Giuliano, cité par l’agence AGI.

Les premiers affrontements ont eu lieu mercredi après-midi entre supporters et policiers sur la Piazza del Gesù Nuovo, dans le centre historique, donnant lieu à des scènes de guérilla urbaine. Des affrontements se sont ensuite produits après le match près de l’hôtel où logeaient les supporters allemands. Lorsque les supporters allemands ont quitté leur hôtel en bus, les Napoli tifosi ont tenté de s’approcher en lançant des pierres et de gros pétards. La police a répondu à cette agression avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.

Les fans encore interdits de voyager

L’identité de 470 supporters allemands a été identifiée par la police avant leur départ. De plus, des dizaines de supporters de l’Atalanta Bergame étaient présents aux côtés des ultras allemands, avec lesquels ils sont jumelés. Ces violences sont survenues alors que les supporters du club allemand n’avaient pas été autorisés à acheter des billets pour cette rencontre.

Le maire de Naples, Gaetano Manfredi, cité par l’agence italienne Ansa, a dénoncé mercredi « une dévastation folle et inacceptable ». « Nous condamnons fermement ces actes indicibles (…) quels qu’en soient les auteurs », a-t-il ajouté, alors que les autorités, et en premier lieu le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, étaient critiquées pour la gestion de cette affaire.

Les ultras de Francfort sont des habitués

L’Eintracht et ses supporters sont surveillés de près par l’UEFA depuis la saison dernière, suite à l’invasion du terrain et à l’utilisation d’engins pyrotechniques dans son Waldstadion, après une qualification pour la finale de la Ligue Europa face à West Ham en mai.

En septembre, des incidents avaient déjà éclaté à Marseille (France) entre supporters de l’OM et de l’Eintracht, avec des échanges de fumigènes entre les tribunes et un supporter de Francfort grièvement blessé. Les partisans allemands ont également salué les nazis.