« Il faut savoir mener à bien une réforme »

Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro
L’éditorial de Figaropar Vincent Trémolet de Villers.
Cette réforme ne s’arrête jamais. Les cortèges s’éclaircissent, les opposants s’essoufflent, les ministres rêvent de ne plus entendre parler de quartiers, et les parlementaires, de cotisations. Olivier Dussopt n’a plus de voix, Bruno Retailleau de l’électricité, La France insoumise a épuisé toutes les ressources de la provocation, Éric Ciotti et Olivier Marleix ne peuvent plus contenir les élans de leurs rebelles : c’est l’heure de l’arrêt.
Ce jeudi soir, le texte devrait être adopté. Il arrivera déplumé, branlant, les poches complètement percées de concessions et de compromis, mais restera tout de même le symbole d’un âge : 64 ans. Ce n’est pas tout ce qui a été promis, mais ce n’est pas rien. C’est l’ajustement dont personne ne se passionne, mais dont notre société vieillissante ne pourrait se passer. Au final, c’est la réalité démographique qui l’emporte : il y a de plus en plus de retraités et de moins en moins d’actifs.
Nous y sommes presque…
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