L’armée israélienne a affirmé que ces opérations visaient des cibles « situées dans des villages proches de la frontière » qui « constituent une menace immédiate » pour les habitants du nord de l’Etat hébreu.
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L’armée israélienne entre au Liban. Israël a annoncé mardi 1er octobre que des troupes terrestres avaient traversé la frontière pour combattre le Hezbollah dans des villages du sud du Liban, malgré les appels internationaux à la désescalade. Après le coup dévastateur infligé au groupe armé chiite avec l’assassinat de son chef Hassan Nasrallah lors d’une frappe israélienne près de Beyrouth, les dirigeants israéliens ont averti que la guerre n’était pas terminée.
L’armée israélienne a précisé dans un communiqué que ces opérations terrestres qui ont débuté lundi soir étaient “limité” Et “localisé” et qu’ils visaient « cibles et infrastructures terroristes » du Hezbollah. L’armée n’a toutefois pas précisé le nombre de militaires impliqués dans cette incursion. « Ces cibles sont situées dans des villages proches de la frontière et constituent une menace immédiate pour les communautés israéliennes du nord d’Israël »assura-t-elle. L’armée israélienne mène depuis plusieurs jours des bombardements intenses et meurtriers sur le Liban.
Selon un responsable libanais s’exprimant sous couvert d’anonymat, Israël a lancé au moins six nouvelles frappes dans le sud de Beyrouth dans la nuit, après que l’armée israélienne a ordonné aux habitants d’évacuer. Un responsable d’un camp palestinien à Sidon, dans le sud du Liban, a déclaré à l’AFP qu’un raid avait visé Mounir Maqdah, qu’Israël accuse de diriger la branche libanaise de la branche armée du mouvement palestinien Fatah. Il n’était pas clair dans l’immédiat si Mounir Maqdah était dans la maison.
Dans une déclaration publiée sur X, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, s’est dit convaincu, comme Israël, de la « il faut démanteler les infrastructures » du Hezbollah afin de garantir que le mouvement libanais « ne peut pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d’Israël ». UN « une résolution diplomatique est nécessaire » pour assurer la sécurité des civils « des deux côtés de la frontière »a également réaffirmé le chef du Pentagone. Lundi, le président Joe Biden a laissé entendre qu’il était opposé aux opérations terrestres israéliennes, appelant à un cessez-le-feu.