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PORTRAIT – Mélancolique, prompt à l’autocritique, le cinéaste de 73 ans fait un pas de plus vers la littérature. il vient de publier Luge, un premier roman sensible.
Te souviens-tu de cette étrange berceuse, manège mélancolique, qui s’ouvre 37°2 le matin ? Bientôt la petite maison en bois apparaît et, devant elle, sur la mer, un soleil bas mais éclatant. En écoutant Jean-Jacques Beineix, on se dit qu’il ressemble à ces images, d’une beauté un peu triste. Pas sûr que le réalisateur appréciera cette comparaison. Il vient de publier son premier roman, Luge (Michel Lafon) et n’a qu’une crainte : être toujours réduit au 7e art. N’être perçu que comme un cinéaste qui se serait donné la peine d’écrire.
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Mais ces presque 400 pages dégagent un parfum qui leur est propre. La triste histoire d’un homme qui lutte pour prendre soin de son amour. Il en fait une maladie. Effondré, il ne reste plus qu’à se souvenir du bonheur passé. Comme son inventeur, ce personnage est un cinéaste qui a arrêté de filmer. Jean-Jacques Beineix, dont le dernier film remonte à 2001, avec Transfert mortel, assure cependant qu’il n’y a pas d’autofiction ici, pas plus que dans n’importe quel…
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