La Haute Cour pakistanaise suspend le mandat d’arrêt contre l’ancien Premier ministre — RT World News

Les tentatives antérieures d’arrestation d’Imran Khan ont provoqué de violents affrontements entre la police et ses partisans
La Haute Cour du Pakistan a suspendu le mandat d’arrêt contre l’ancien Premier ministre Imran Khan, a rapporté vendredi le média local Dawn. Cela fait suite à une confrontation tendue entre la police et les partisans du politicien lors d’une tentative infructueuse d’exécution du mandat.
La Haute Cour de Lahore a statué sur la mise en liberté sous caution dans neuf affaires contre Khan, qui est le chef du parti pakistanais Tehreek-e-Insaf (PTI). Il fait face à des accusations qui ont nécessité son arrestation et sa comparution devant le tribunal. Cependant, les juges ont accordé la liberté à Khan jusqu’aux audiences des 24 et 27 mars à Islamabad et Lahore, respectivement.
Une vidéo publiée sur le compte Twitter officiel du parti montre le chef du PTI quittant le tribunal dans une voiture à la suite du jugement, sur le toit de laquelle était posté un homme portant un fusil d’assaut. Le véhicule était encerclé par une foule de supporters armés de bâtons.
Cette décision intervient juste après qu’une tentative d’arrestation de l’homme politique dans sa résidence de Lahore s’est soldée par un violent affrontement entre les autorités et les partisans du PTI mercredi. Khan a écrit sur Twitter que la véritable intention de la police était de « enlever et assassiner » plutôt que de simplement exécuter le mandat. Il a également affirmé que les forces de l’ordre avaient utilisé des gaz lacrymogènes, des canons à eau et avaient même eu recours à des balles réelles. Ce n’était pas la première tentative infructueuse d’arrêter Khan, car il a également évité la police la semaine dernière, affirmant que le tribunal ne disposait pas de la sécurité nécessaire pour le protéger des tentatives d’assassinat.
Khan a assumé le poste de Premier ministre du Pakistan en 2018 mais a été évincé en 2022 et a depuis été impliqué dans des différends juridiques. L’État l’accuse d’avoir vendu illégalement des cadeaux d’État qui lui ont été offerts par des dignitaires étrangers pendant son mandat de Premier ministre. Khan affirme que les cas sont politiquement motivés et visent à l’empêcher de revenir au pouvoir.
Le PTI a mené des manifestations à travers le Pakistan et appelé à des élections anticipées. Lors d’un rassemblement en novembre à Wazirabad, un assaillant a ouvert le feu sur Khan, le blessant ainsi que huit autres personnes.
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