Divertissement

La photographie de mode, un monde à part ?


Invitation pour Mafia Ad Agency (1972), extrait de l’exposition « Guy Bourdin Storyteller », jusqu’au 31 août à l’espace Armani/SIlos, à Milan. Peter_Lindbergh_courtesy-Peter-Lindbergh-Foundation-Paris

DÉCRYPTAGE – Sa production n’a jamais été aussi importante, ni autant vue par le grand public. Cependant, il reste trop rare dans les musées.

Elle est partout, sur les abribus, dans les magazines et même sur Instagram. Et pourtant, la photographie de mode occupe rarement le devant de la scène dans les grands musées. A cheval sur deux mondes, l’art et la mode, cet hybride navigue entre haute culture Et basse culture (dans l’esprit des institutions), accédant rarement à la position de prestige qu’occupent par nature les maîtres de la photographie. « Il n’y a pas d’espace à Paris spécialisé dans la photographie de mode »observe Olivier Saillard, directeur de la Fondation Azzedine Alaïa, où se tient jusqu’au 20 août une exposition consacrée à l’Américain Arthur Elgort, immergé dans les coulisses d’Alaïa. « Si nous pouvons occuper ce terrain, c’est tout à fait naturel, il continue. Azzedine aimait et collectionnait la photographie. Des rencontres artistiques avec de grands photographes parcourent son travail. On a déjà présenté sa collaboration avec Peter Lindbergh en 2021, on aimerait aussi, un jour, faire Jean-Paul Goude.

Avec curiosité

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vous voulez en savoir plus ?

Débloquez tous les objets immédiatement. Sans engagement.

Déjà inscrit? Connexion

lefigaro – divertissement

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Bouton retour en haut de la page