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La « sobriété énergétique » prônée : vous devrez peut-être baisser votre chauffage

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Démarrer votre lave-vaisselle la nuit et baisser le chauffage chez vous pourraient bientôt faire partie de votre quotidien. Le ministre Pierre Fitzgibbon envisage toutes les avenues pour que le Québec économise l’énergie et songe même à installer des éoliennes dans le Grand Nord.

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Une pénurie d’électricité se profile. Pour faire face à ce défi, le ministre de l’Energie mise avant tout sur la « sobriété énergétique ». Un projet de loi en ce sens sera déposé en 2023, a-t-il révélé vendredi.

« Nous ne sommes pas sobres dans notre consommation, a-t-il plaidé. Nous, en tant que consommateurs, pouvons également avoir besoin de changer nos habitudes ».

Selon M. Fitgibbon, il faut « absolument » analyser la tarification dynamique, qui prévoit que l’électricité coûte plus cher en période de pointe.


Archives photographiques, Agence QMI

Il en va de même pour la baisse du chauffage dans les maisons. « J’habitais en Chine, et je peux vous dire que nous sommes arrivés dans les maisons le soir et qu’il faisait froid, a-t-il insisté, lors d’une conférence de presse. Il faut y réfléchir et on travaille avec Hydro-Québec là-dessus, ce sont quand même les experts ».

Et avant de construire de nouveaux barrages, le Québec doit miser sur l’éolien pour augmenter sa production d’énergie. «On peut faire beaucoup plus, on en vante beaucoup à certains endroits au Québec», a-t-il soutenu.

Le ministre prend l’exemple du Danemark qui tire la moitié de son énergie de l’éolien. « Tout est au Nord (du pays) et le monde est au Sud. Ils ont un gros tuyau qui va et relie cela. Vous devrez commencer à le regarder. Pouvons-nous faire des projets éoliens massifs dans des endroits où ce sera socialement acceptable ?

Pierre Fitzgibbon suggère même que nous n’aurions peut-être pas besoin de nouveaux barrages si nous comptons davantage sur le vent. « L’éolien, si on met (par exemple) 10 MégaWatts dans le Nord, on n’a pas besoin de barrages ».

Sans compter que nos installations hydroélectriques actuelles sont anciennes et peuvent être améliorées. Le ministre a soutenu qu’il existe maintenant de nouvelles turbines plus efficaces.



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