A l’affiche du film “The Last Showgirl” de Gia Coppola, Pamela Anderson, ancienne star de la série “Baywatch”, fait forte impression, à tel point qu’une nomination aux Oscars pourrait être envisagée.
Enfin la révélation. Pamela Anderson est de retour dans le film « The Last Showgirl », réalisé par Gia Coppola, qui a reçu ce week-end le prix du jury au festival de San Sebastian, notamment « pour la grande qualité du jeu des acteurs, plein de vérité et de nuances, qui avec beaucoup de subtilité et retenue, nous rapproche des sentiments d’un groupe de personnes qui doivent faire face à un métier en voie de disparition, à un monde qui touche à sa fin”, peut-on lire dans le verdict du jury, selon le communiqué du festival.
Prix Spécial Jurado
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L’actrice popularisée avec son rôle dans la série “Baywatch” incarne une danseuse d’une cinquantaine d’années originaire de Las Vegas, contrainte de changer de vie après la fermeture du lieu où elle se produisait depuis trente ans. Shelley se retrouve à la recherche d’un nouvel emploi aux côtés de ses collègues danseuses Jodie (Kiernan Shipka) et Mary-Anne (Brenda Song). En même temps, elle lutte dans sa relation tendue avec sa fille, Hannah (Billie Lourd), et tente de démêler des sentiments compliqués pour le réalisateur de la série, Eddie (Dave Bautista).
‼️UN PREMIER REGARD sur Pamela Anderson dans son rôle acclamé par la critique de showgirl chevronnée de Las Vegas – Shelley, dans le nouveau film de Gia Coppola « The Last Showgirl » ! #PamelaAnderson#LaLastShowGirl pic.twitter.com/iBiJh8b6Ex
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Dans ce film qui interroge sur le rêve américain, la féminité et l’identité, Pamela Anderson offre une performance qui rappelle sa propre histoire hollywoodienne, explique le magazine EW, qui a pu voir en avant-première au festival de Toronto. Son histoire de sex-symbol, ses escapades et son voyage à travers le désert confèrent à son personnage une profondeur et une richesse qu’aucune autre actrice n’aurait pu donner à sa place, jusqu’à « sa petite voix de poupée », qui lui donne un « petit air perdu ». côté fille”, explique le journaliste d’EW.
Il a déclaré que le scénario de Kate Gersten (« The Good Place », « Schmigadoon ! ») avait « un ton contemplatif qui permet à la caméra de la réalisatrice Gia Coppola de s’attarder sur ses sujets, capturant la beauté superposée de ces femmes », et le film est « un requiem pour toutes les femmes qui ont été sous-estimées à cause de leur beauté, de leurs choix ou de leur art (donc, au fond, toutes les femmes qui ont existé) ».
Interrogée par Le Parisien la semaine dernière, Pamela Anderson est revenue sur son nouveau statut à Hollywood et ce rôle. “Etre une femme de plus de 50 ans doit être une source d’inspiration pour tout le monde !”, a-t-elle déclaré à nos confrères. Mais oui, j’ai vécu tellement de choses dans le passé, et me voilà aujourd’hui, avec toute cette expérience, que j’ai la chance de pouvoir mettre à profit à des fins professionnelles. « Comme on dit aux États-Unis, je suis désormais une ‘Golden Girl’ et j’en suis fière ! a-t-elle ajouté.
une révélation et une consécration ?
Lors de la conférence de presse de présentation du film au Festival de Saint-Sébastien, Pamela Anderson, 57 ans, n’a pas caché que sa beauté avait été déterminante dans sa carrière, son apparence ayant longtemps fait la couverture de Playboy. « Une grande partie de ma carrière a été axée sur mon physique. C’est l’une des raisons pour lesquelles je me suis lancée dans ce projet et pourquoi j’ai vécu cette expérience”, a-t-elle expliqué, remerciant Gia Coppola (petite-fille de Francis et nièce de Sofia) pour cette opportunité.
Toujours à Saint-Sébastien, Pamela Anderson a assuré qu’on ne lui avait jamais proposé “un rôle comme celui-ci” auparavant. C’est une « bénédiction », dit-elle. «J’étais convaincu que je pouvais le faire. Il n’est jamais trop tard. Je voulais enlever certaines couches et être qui je suis, non pas défini par ce que les gens disent de moi, mais par ce que je fais.
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Prix spécial du jury@pamelaanderson «C’est un honneur qui est ici, nous sommes de moins à las et aux compañeros du reparto. C’est le premier pour tous et pour tous ». pic.twitter.com/A87M3HssC7
— Donostia Zinemaldia – Festival de Saint-Sébastien (@sansebastianfes) 28 septembre 2024
Apparaissante, comme d’habitude ces dernières années, sans maquillage (ou presque) sur le tapis rouge du festival, elle a aussi confié : “C’est beaucoup plus sensuel pour moi que ce que j’ai fait par le passé”, avant d’ajouter qu’elle était ravi d’avoir pu travailler avec des stars comme Jamie Lee Curtis.
“The Last Showgirl” pourrait bien la faire passer de son éternel statut de starlette à celui d’actrice adorée et respectée. Les médias américains rapportent même que sa performance pourrait lui valoir une nomination aux Oscars.
En attendant de savoir si elle figurera dans la liste des nominées pour le prix de la meilleure actrice, Pamela Anderson recevra un Golden Eye Award récompensant l’ensemble de sa carrière au Festival du Film de Zurich le 4 octobre.
Pamela Anderson recevra le Golden Eye Award à #ZFF2024 pour sa carrière polyvalente et sa performance remarquable dans THE LAST SHOWGIRL. Elle sera présente au festival le 4 octobre pour présenter le film aux côtés de la réalisatrice Gia Coppola.
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— Festival du film de Zurich (@zurichfilmfest) 17 septembre 2024
«Pamela a mis tout son cœur et toute son âme dans le personnage de Shelley et nous a captivés dès le début», déclare Christian Jungen, directeur artistique du Zurich Film Festival. C’est une performance remarquable, peut-être la meilleure de sa carrière, et digne d’une nomination aux Oscars. Nous sommes donc ravis de rendre hommage à Pamela Anderson, cette actrice culte avec laquelle beaucoup d’entre nous ont grandi et qui s’est réinventée à maintes reprises.