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L’armée ukrainienne dit préparer une contre-offensive à Bakhmout


Des soldats ukrainiens en char près de la ville de Bakhmout, le 10 mars 2023. ANATOLII STEPANOV / AFP

MISE À JOUR SUR LA SITUATION – La bataille de Bakhmout, qui est sans doute la plus longue depuis le début de l’offensive russe, a acquis une valeur symbolique pour Kiev comme pour Moscou.

Les Russes se rapprochent du centre de Bakhmout mais perdent beaucoup d’hommes, a déclaré un porte-parole militaire ukrainien ; l’armée ukrainienne prépare sa contre-offensive ; au moins trois morts et deux blessés dans une frappe russe à Kherson… Le Figaro fait le point sur la guerre en Ukraine, ce dimanche 12 mars.

L’armée ukrainienne prépare une contre-offensive à Bakhmout contre l’avancée russe

L’armée ukrainienne continue dimanche à défendre Bakhmout, avec l’objectif de «gagner du tempsavant de lancer une contre-offensive contre les avancées des forces russes dans cette ville de l’est de l’Ukraine dont Moscou tente de s’emparer depuis l’été au prix de lourdes pertes.

«Les vrais héros sont les défenseurs qui tiennent le front de l’Est sur leurs épaules», a salué le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Syrsky. «Il faut gagner du temps pour accumuler des réserves et lancer une contre-offensive, qui n’est pas loin», a-t-il encore dit, cité samedi par le service de presse de l’armée.

Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré samedi que les forces ukrainiennes avaient la veille «repoussé plus de 100 attaques ennemiesdans les principales zones de combat.

Les Russes proches du centre de Bakhmout, affirme le patron de Wagner

Le ministère britannique de la Défense a précisé que «au cours des quatre derniers jours« , le groupe paramilitaire russe Wagner avait «a pris le contrôle de la majeure partie de l’Estpar Bakhmout. «Les forces ukrainiennes contrôlent l’ouest de la ville et ont démoli des ponts clés sur la rivièrequi le traverse, a souligné ce ministère.

Evguéni Prigojine, le patron du groupe Wagner, a revendiqué une nouvelle progression de ses hommes qui combattent en première ligne à Bakhmout. «C’est le bâtiment de l’administration municipale, le centre administratif de la ville», a-t-il déclaré samedi, pointant du toit d’un immeuble, un autre immeuble, comme une illustration de cette avancée.

«C’est un mile deux cents», «C’est la zone, il y a des combats en cours», a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par le service de presse de sa société Concord, propos invérifiables d’une source indépendante dans l’immédiat.

La Russie a fait plus de 500 morts et blessés en une journée Bakhmout

Plus de 500 soldats russes ont été tués ou blessés au cours des dernières 24 heures dans la bataille pour la ville de Bakhmut, a déclaré samedi un porte-parole de l’armée ukrainienne.

Serhiy Cherevaty, porte-parole militaire des Forces de l’Est, a déclaré que les Russes avaient lancé 16 attaques en 24 heures et que 23 affrontements avaient eu lieu à Bakhmout. «Au cours des combats, 221 ennemis ont été tués et 314 ont été blessés à des degrés divers», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision du parlement national.

Les commentaires de Serhiy Cherevaty ne précisent pas s’il faisait référence aux pertes subies vendredi ou au cours de la dernière période de 24 heures. Reuters n’a pas été en mesure de vérifier immédiatement cette affirmation.

Au moins trois morts et deux blessés dans une frappe russe à Kherson

Des enquêteurs de la police inspectent un cratère d’obus laissé par une frappe militaire russe dans le parking d’un supermarché le 11 mars 2023. STRINGER / REUTERS

Au moins trois personnes ont été tuées et deux autres blessées lors d’une frappe russe à Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé samedi les autorités, deux jours après des tirs d’artillerie meurtriers.

«On a appris que trois personnes avaient été tuées et deux blessées sur le site d’une attaque ennemie sur l’autoroute (qui relie) Mykolaïv à Kherson», a déclaré sur Telegram Oleksandre Prokudin, le chef de l’administration militaire régionale de Kherson. «Les secours se poursuiventsur place, a-t-il ajouté.

Le nucléaire françaissous l’influence de Russie, dénonce Greenpeace

Greenpeace a déclaré samedi que l’industrie nucléaire française était «sous l’influencede Russie qui, selon l’ONG, contrôle plus de 40 % des importations d’uranium naturel du Kazakhstan et d’Ouzbékistan, et un tiers de celles d’uranium enrichi.

En 2022, année de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, «près de la moitié de l’uranium naturel importé en France provient du Kazakhstan et d’Ouzbékistan», 43 % exactement, soulignait Greenpeace dans un rapport publié deux jours avant le début de l’examen par l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

Cependant, selon l’ONG,la quasi-totalité de l’uranium naturel du Kazakhstan, et une partie considérable de celui d’Ouzbékistan, passe entre les mains (du monopole nucléaire civil russe, ndlr) Rosatom, qui contrôle le transport de toutes les matières nucléaires transitant sur le sol russe», via des convois ferroviaires jusqu’au port de Saint-Pétersbourg, puis des cargos vers la France.

lefigaro -fp

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