Divertissement

L’art brut, le nouvel engouement des musées


La Fabuloserie, collection d’art brut réunie par Alain et Caroline Bourbonnais, est exposée à la Halle Saint-Pierre jusqu’au 25 août. Salle Saint-Pierre

ENQUÊTE – Alors que la donation Bruno Decharme a amené ces artistes, originaux, autodidactes ou réprouvés, à Beaubourg en 2021, les expositions se multiplient dans toute la France. Liberté, argent, génie, folie, faiblesse… le cocktail est explosif

L’art brut, le mot terriblement à la mode, déchaîne les passions. S’il y a bien un point commun entre tous les porte-parole de cet art extraordinaire, voire entre les ennemis que les égos et la concurrence se sont forgés, c’est bien la passion. Elle tient à la matière même de ce continent resté longtemps méconnu et dont la découverte a suscité l’émerveillement et l’essor du marché. L’art brut sonne aussi comme un diamant brut.

Pour sa première participation à l’Arco, qui vient de se tenir à Madrid du 22 au 26 février, le galeriste parisien Christian Berst a misé sur le choc des « des oeuvres de la cubaine Misleidys Castillo Pedroso et de la brésilienne Marilena Pelosi, deux artistes latino-américains dont l’histoire s’enracine dans l’altérité, et dont les productions sont longtemps restées secrètes ». Pour Misleidys Castillo Pedroso, dit-il, « le corps est magnifié, omnipotent, hiératique et neutre de genre ; pour Marilena Pelosi, il est ritualisé, jubilatoire et, paradoxalement, expiatoire ». Pour…

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