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le conseil de surveillance se réunit ce vendredi pour discuter de la situation des banques


Christine Lagarde, présidente de la BCE. HEIKO BECKER / REUTERS

C’est la deuxième fois cette semaine que cette instance est convoquée pour une réunion « ad hoc »..

La Banque centrale européenne (BCE) réunit vendredi son organe de surveillance des banques de la zone euro pour une «échange de vuessur le secteur bancaire après les turbulences de ces derniers jours. «Le Conseil de Surveillance se réunit pour échanger et faire le point sur les évolutions récentes du secteur bancairea déclaré un porte-parole de la BCE.

C’est la deuxième fois que cet organe est convoqué cette semaine pour une réunion.ad hoc», en dehors du calendrier habituel, compte tenu des évolutions rapides affectant le secteur bancaire. Aucune décision ne devrait sortir à ce stade de cet échange qui implique une bonne vingtaine de participants dont Andrea Enria, président du superviseur unique des grandes banques de la zone euro, logé depuis 2014 au sein de la BCE.

Le conseil de surveillance de la BCE est un organe distinct du conseil des gouverneurs responsable des décisions de politique monétaire, qui a tenu sa réunion ordinaire jeudi. La présidente de l’institution, Christine Lagarde, n’y participe pas. Les turbulences bancaires n’ont pas empêché la Banque centrale européenne de poursuivre sa lutte contre l’inflation en relevant ses taux de 0,5 point de pourcentage comme prévu jeudi.

Signes de calme

Depuis le 10 mars, la faillite de la SVB et de deux autres banques régionales américaines a ravivé le spectre de la crise financière de 2008 qui avait déstabilisé l’économie mondiale. Les marchés financiers en Europe et en Asie ont montré vendredi des signes d’apaisement après les aides apportées à plusieurs banques américaines et au Credit Suisse, établissement suisse également déstabilisé cette semaine.

Jeudi, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a insisté sur le fait que le secteur bancaire de la zone euro est «dans une position beaucoup plus solide qu’en 2008« , ajoutant que la BCE a tous les outils à sa disposition pour agir »si nécessaire». A ses côtés, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a expliqué que le capital des grandes banques de la zone euro est «bien plus hautqu’il ne l’était avant la crise financière mondiale.

Un autre élément de preuve est que les ratios étroitement surveillés des actifs liquides au bilan sur les sorties nettes de trésorerie sont «nettement au-dessus des exigences minimales (plus de 160 % à fin 2022, pour un minimum de 100 % requis, NDLR)« , il a continué. Banques françaises et européennessont extrêmement forts», a également déclaré vendredi le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.

lefigaro -fp

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