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Le Français défend son droit légal de ne pas être « amusant » — RT World News


L’homme a été licencié d’un cabinet de conseil parisien en 2015 pour avoir refusé « de participer à divers excès »

Un tribunal français a déterminé qu’un employé ne peut pas être licencié simplement parce qu’il ne veut pas s’amuser et qu’il est réticent à participer à des activités de consolidation d’équipe qui comprennent « alcoolisme excessif » et « la promiscuité. »

L’arrêt a été rendu par la Cour de cassation de Paris le 9 novembre, mais n’a été rendu public que cette semaine. La bataille juridique impliquait un employé anonyme connu sous le nom de Mr T et Cubik Partners, une société de conseil en gestion et de formation qui promeut ses « amusant et professionnel » approche et promet de « rendre le management plus humain » selon son site internet.

Le demandeur a été embauché en 2011 et promu trois ans plus tard. Malgré cela, M. T a apparemment eu des difficultés à adopter la culture d’entreprise, car Cubik Partners l’a licencié en 2015 pour « insuffisance professionnelle » disant qu’il n’a pas réussi à cultiver l’atmosphère de fête de l’entreprise.

Cela incluait la participation « dans les séminaires et les apéritifs de fin de semaine aboutissant fréquemment à une consommation excessive d’alcool, encouragés par les associés qui mettaient à disposition de très grandes quantités d’alcool », selon la décision de justice.


Les « événements amusants » se sont également traduits en « des pratiques humiliantes et intrusives en matière de vie privée », y compris les actes sexuels simulés, l’obligation de partager un lit avec un collègue lors de séminaires, l’utilisation de surnoms pour désigner les personnes et l’accrochage de photos déformées et maquillées dans les bureaux.

Toutefois, M. T a fait valoir qu’il avait le droit de « Refuser la politique de l’entreprise basée sur l’incitation à participer à divers excès. » Le tribunal a soutenu sa ligne de pensée, affirmant que les pratiques de l’entreprise violaient son « droit fondamental à la dignité et au respect de la vie privée », et qu’il exerçait son « liberté d’expression. »

En conséquence, la Cour de cassation a déterminé que l’entreprise devait verser 3 000 € (3 100 $) au plaignant, tandis qu’une décision quant à savoir s’il a droit à un paiement de 461 000 € (480 000 $) à titre de dommages-intérêts sera rendue ultérieurement.

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