Plus d’une semaine après le meurtre dramatique de Philippine, retrouvée enterrée au bois de Boulogne, à Paris, le 21 septembre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi 1er octobre au soir à Montigny-le-Bretonneux pour visiter le famille de la jeune victime, a appris Le Figaro.
Dimanche, réagissant notamment au meurtre de Philippine, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a estimé dans le JDD que « l’État de droit n’est ni intangible ni sacré ». « C’est un ensemble de règles, une hiérarchie de normes, un contrôle judiciaire, une séparation des pouvoirs, mais la source de l’État de droit c’est la démocratie, c’est le peuple souverain »il a ajouté. Il a finalement regretté mardi que ses propos, suscitant des critiques même de la part du bloc présidentiel, aient été “instrumentalisé par de faux débats” et considérait que l’État de droit était au « fondement de notre République ».
Suspect de meurtre aux Philippines sous l’OQTF
Le corps de Philippine a été retrouvé non loin de son campus universitaire, à l’ouest de la capitale, lors d’une perquisition organisée samedi 21 septembre. C’est sa famille qui a signalé sa disparition. L’étudiant avait été vu une dernière fois la veille à l’heure du déjeuner, à l’université située tout près du bois de Boulogne.
Le suspect de 22 ans, Taha O., a été reconnu coupable de viol en 2021 et libéré. “à la fin de la phrase” en juin. Il était soumis à une obligation de quitter le territoire (OQTF). Une information judiciaire pour viol et homicide a été ouverte par le parquet de Paris.