Divertissement

L’épopée envoûtante du Serpenti de Bulgari


Zendaya à la Mostra de Venise en 2021, portant le collier Serpenti Magnifica Hypnotic Emerald. Dave Bedrosian via www.imago/Future Image via Reuters Connect

DÉCRYPTAGE – De Liz Taylor à Zendaya, des générations de femmes ont succombé à la tentation de ce motif culte du joaillier romain. Depuis plus de soixante ans, elle irrigue ses collections, de la haute joaillerie à l’horlogerie et aux accessoires.

Il faut rendre, non à César, mais à Cléopâtre ce qui est à Cléopâtre. Sans elle, la Serpenti de Bulgari n’aurait jamais eu autant de succès dans ses mues. Il y a d’abord eu la « vraie » Cléopâtre, incarnation de la femme puissante, qui affirmait son pouvoir en se couvrant d’or et de symboles.

A commencer par le serpent de l’Egypte pharaonique, représentant le pouvoir et l’immortalité, qu’elle portait en bracelets haut sur son bras. La beauté et les atours de la femme de César fascinent alors le peuple romain, jusqu’aux orfèvres qui s’inspirent de ses bijoux. Ce premier influenceur a popularisé ce motif, qui faisait fureur dans la Grèce antique et à Rome.

Puis il y a eu « l’autre » Cléopâtre, tout aussi flamboyante qu’inspirante, incarnée par Elizabeth Taylor en 1963 dans le péplum de Mankiewicz. Cette superproduction de quatre heures, tournée à Cinecitta, cumule tous les superlatifs : deux ans de tournage, un budget démesuré qui mettra les 20e Century Fox au bord de la faillite, 4 000 figurants, 26 000 costumes…

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