Les cliniques privées face au défi de l’inflation

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ENQUETE – Alors que 30% des établissements sont en déficit, ils réclament à l’Etat une hausse de 5% de leurs prix.
Si l’hôpital public est en crise, les cliniques privées prétendent souffrir aussi. Selon leurs chiffres, 30% d’entre eux sont en déficit. Elles sont pourtant un maillon essentiel de l’offre de soins : avec un millier d’établissements en France, les cliniques représentent un tiers des séjours et un quart des lits d’hospitalisation. Les raisons de ces difficultés sont multiples. La cause la plus immédiate est l’inflation, qui engendre une explosion de leurs coûts (énergie, travaux, matériaux, restauration, blanchisserie, etc.) qu’ils ne peuvent répercuter sur leurs tarifs réglementés par l’État.
Le gouvernement a décidé d’augmenter le financement des établissements de santé de 4,1% en 2023 – un niveau bien supérieur à ce qu’il est depuis des années. Une enveloppe qui ne semble pas suffisante pour les cliniques : «Cela n’absorbera pas la hausse attendue de l’inflation à 6% comême en 2022. Donc ça n’arrive pas», déplore Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation…
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lefigaro -Économie et commerce