Les jeux familiaux de cirque tirent les bons numéros

Camilla et Simone de la Compagnia Baccala tentent tous les équilibres, même les plus improbables, dans Pss Pssau Théâtre libre. Compagnie du Baccalauréat
CRITIQUE – prièreà l’espace du cirque d’Antony, et Pss pssau Théâtre Libre à Paris : deux spectacles originaux conçus dans l’intimité de la fratrie, et en couple.
Chat, chat, chat. Un à un, une douzaine de couteaux très tranchants se plantent autour d’un homme adossé à un mur. Face à la mort, il ne bronche pas, mais s’effondre au sol où les poignards le suivent alors qu’il rampe. Zaza opère d’une main sûre. Dans une pénombre caravagesque, l’éclair des lames et, sur le fil, sculpté d’une lumière miellée, la danse frémissante d’une femme à l’ombrelle. Robin a beau être le père des deux fils de Marie Molliens, directrice et patronne de la Compagnie Rasposo, elle ne l’épargne pas. « J’avais besoin de la mort pour me cacherelle dit. J’aime le côté gladiateur qu’on vient voir à cirquecette mise en danger ». Dont acte.
A l’Espace Cirque d’Antony, prière Est « une prière » à son père, monta au paradis des Circassiens. Un spectacle écrit sur le frisson du cirque, cousu dans la trame de ce qui fait rire et trembler. Un spectacle aussi beau que la première soirée du monde sous chapiteau : « Les enjeux sont différents à chaque fois. Nous voulions pour prière créer…
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