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L’incroyable échec de la banque de John Law : l’histoire d’un traumatisme français


Rue Quincampoix à Paris en 1720, au plus fort de la spéculation provoquée par John Law Stefano Bianchetti/Bridgeman Images

GRANDE HISTOIRE – A l’heure où la faillite de la Silicon Valley Bank et l’effondrement du Credit Suisse font craindre un risque de contagion, la faillite de Law en 1720 constitue un précédent très éclairant.

La faillite de la Silicon Valley Bank et la chute du Credit Suisse ont fait craindre un nouveau krach boursier. Les autorités monétaires du monde entier se tournent vers le passé et consultent les annales à la recherche de précédents éclairants. Chaque nation a ses traumatismes, comme, pour l’Amérique, la crise de 1929 et la Grande Dépression des années 30. En France, c’est une affaire trois fois centenaire qui vient à l’esprit pendant les jours d’angoisse et de peur : la banqueroute de Law en 1720, sous la Régence. Une histoire passionnante et à peine croyable, époustouflante comme un roman.

Le héros de notre aventure, John Law, écossais, est né en avril 1671 à Édimbourg. A l’époque, le pays avait certes le même roi que l’Angleterre, mais il restait tout de même un État souverain avec des institutions indépendantes de la couronne anglaise. Le père de Law est orfèvre. Il est comme l’artisan, le marchand et le banquier. Le jeune John voit son père fabriquer et vendre des bijoux et de l’orfèvrerie…

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