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LNH : Voici quelques astuces pour attirer un agent libre


Erik Lupien l’affirme : jamais un de ses joueurs n’a catégoriquement refusé de jouer au Canada.

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« Ce qui se passe, c’est plutôt quand on est au bout, et que la liste des destinations potentielles est faite à deux équipes, explique-t-il. Là, ce sera plutôt en fonction de son « feeling » ou de la façon dont le club courtise le joueur. »

« Ce ne sera pas à cause de l’argent, car souvent les équipes compensent financièrement, car elles savent que les impôts sont un peu plus chers », ajoute-t-il.

Il existe également d’autres moyens légaux d’alléger la charge fiscale des joueurs, comme c’est le cas pour le reste des citoyens. Les sportifs, par l’intermédiaire de leurs mandataires, s’entourent d’une multitude de spécialistes, dont des comptables et des fiscalistes, pour les conseiller à ce sujet.

Et non, l’argent ne fait pas tout au hockey, assure Erik Lupien. Surtout pas quand vient le temps de départager deux équipes. « L’aspect hockey entre aussi en jeu, dit-il. Par exemple, le club qui veut m’embaucher est-il en reconstruction ? »

Mais il reste important d' »assurer leur avenir », ajoute l’agent.

« Du jour au lendemain, ils peuvent subir une blessure. Donc, s’ils sont capables de faire plus pour subvenir à leurs besoins, après la fin de leur carrière vers 35 ans… ils ont encore besoin d’argent jusqu’à 90 ans. »

Ne pas résider au Canada

Selon des experts interrogés par Le journalle moyen le plus populaire pour les athlètes de réduire leur fardeau fiscal est de ne pas résider au Canada tout au long de l’année.

« Beaucoup de joueurs ont une résidence en Floride, au Texas ou en Arizona. Ce sont de beaux endroits, il fait beau, il fait chaud et en plus, le taux de taxation est très bas », explique le professeur Philip Merrigan, du Département de science économique de l’UQAM.

« Ainsi, entre 40 et 50% de son salaire est imposé ici, et le reste sur son lieu de résidence », poursuit-il.

Les équipes peuvent aussi trouver des revenus pour eux à partir d’autres sources, par exemple en participant aux campagnes publicitaires des sponsors du club, ajoute le professeur.

Acheter des maisons ?

Et maintenant, les PDG canadiens devront trouver des astuces pour atténuer l’impact de la Loi sur l’achat de propriétés résidentielles non canadiennes.

« Est-ce que les équipes vont acheter des maisons qu’elles loueront pendant deux ans à leurs joueurs, qui pourront alors faire une offre d’achat ? Ça pourrait être une solution », s’est interrogé un autre intervenant qui a préféré rester anonyme.



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