Politique

Macron sous pression pour panser les plaies du 49.3


« Si une motion de censure est votée, je me dissout dans la seconde », avait prévenu Emmanuel Macron, cet automne, lors d’une réunion préparatoire à la réforme des retraites. STÉPHANE MAHE/REUTERS

ANALYSE – Fragilisé, le gouvernement d’Elisabeth Borne devra faire face lundi à deux motions de censure.

Retour à la case départ. Maintenant qu’Elisabeth Borne a brandi l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, c’est désormais au vote d’une motion de censure que les députés se préparent. Le Rassemblement national de Marine Le Pen a déposé un dossier mais c’est surtout celui du groupe des députés indépendants Liot qui retient l’attention d’Emmanuel Macron. Présenté par Charles de Courson comme « transpartisan », cette motion vise à rassembler tous les opposants à la réforme au sein de l’Hémicycle, du RN à LFI, en passant notamment par les quinze députés LR qui pourraient, en votant pour elle, faire tomber le gouvernement. Autour d’Emmanuel Macron, on a refait les comptes. «Il n’y a pas lieu de s’inquiéterassure un de ses proches, persuadé que les rebelles des Républicains ne prendront pas le risque d’une dissolution. Pradié et compagnie doivent se rappeler qu’aucun frondeur de l’époque hollandaise n’a survécu. Ils se croient très forts, ils verront…»

L’hypothèse est en tout…

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