Madeleine Riffaud, 98 ans, affirme être « restée 24h sur le même brancard »

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Dans une lettre publiée lundi 19 septembre, cette ancienne résistante dénonce les conditions dans lesquelles elle a été reçue dans un hôpital parisien.
« Je suis resté 24 heures sur la même civière, sans rien manger ». Ces mots glaçants ont été écrits par Madeleine Riffaud, 98 ans, suite à son passage aux urgences de l’hôpital Lariboisière (Paris). Dans une tribune publiée lundi 19 septembre sur le site de la revue commune et adressée à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), elle dénonce les conditions de sa prise en charge dans cet établissement de santé parisien, le dimanche 4 septembre. Une situation qu’elle présente comme celle « des millions de Parisiens et de Français ».
Elle explique qu’elle s’est rendue aux urgences ce jour-là « pour un examen important dû à un long Covid ». Dans sa lettre, Madeleine Riffaud écrit qu’elle « trouvé allongé au milieu de patients qui hurlaient de douleur, de rage, d’abandon, peu importe. Et les infirmières accouraient, débordées. Cette ancienne résistante, qui précise qu’elle est aveugle, raconte avoir traversé ce qu’elle pense être une cour : « Il faisait plus froid, c’est tout ce que je peux dire. Et puis ils m’ont laissé là, sans affaires, sans aucun moyen de communication avec mes proches..
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Pourtant, celui qui était aussi correspondant de guerre, ne surcharge pas le personnel soignant. « Infirmières et soignants, je les connais bien, j’ai vécu parmi eux, je sais qu’ils auraient désespérément voulu pouvoir s’occuper de tout le monde », précise-t-elle. « Ma mésaventure est une histoire quotidienne à l’hôpital en France», elle insiste.
Pour l’AP-HP, « des médicaments adaptés à sa situation lui ont été dispensés »
Dans un communiqué publié ce mardi 20 septembre, l’AP-HP a donné sa version des faits, retraçant le parcours de Madeleine Riffaud. « La patiente s’est présentée seule en ambulance aux urgences de l’hôpital Lariboisière le 4 septembre 2022 à 12h10. Elle a été accueillie par l’infirmière d’accueil et d’orientation, inscrite dans le circuit de soins du service puis examinée par le médecin-chef du 12h25, qui prescrivait un certain nombre d’examens. Des prélèvements biologiques ont été effectués à 12h43 et un scanner a été réalisé à 17h25. Dans la soirée, le patient a été transféré au secteur d’hospitalisation de courte durée des urgences. Le 5 septembre au matin, après l’examen clinique du médecin, la patiente est transférée dans une autre formation sanitaire adaptée à sa situation médicale.», explique l’AP-HP.
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L’établissement public ajoute que « Des gestes techniques, des soins et un suivi ont ainsi été prodigués à la patiente de manière régulière tout au long de son traitement. Des médicaments adaptés à sa situation lui ont été dispensés.. L’AP-HP conclut en assurant qu’elle attache « clarifier rapidement et complètement les conditions dans lesquelles [Madeleine Riffaud] a été informée et accompagnée tout au long de sa présence à l’hôpital Lariboisière ».
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lefigaro -fp