Alors que Téhéran a tiré mardi une série de missiles sur l’Etat hébreu, Insoumis estime que le Premier ministre israélien « plonge toute la région dans une guerre totale ».
La situation s’est aggravée. Un an après les actes terroristes du 7 octobre, Israël est confronté à plusieurs fronts. Au Sud, dans la bande de Gaza contre le Hamas ; au Nord, contre le Hezbollah au Liban ; et sur son propre territoire, visé mardi soir par une vague de missiles en provenance d’Iran. Après que les sirènes d’avertissement ont retenti dans tout l’État juif, les Gardiens de la révolution – l’organisation paramilitaire de Téhéran – ont présenté l’assaut comme une réponse à la mort de plusieurs dirigeants du Hezbollah, dont Hassan Nasrallah vendredi dernier. .
Une attaque de “à grande échelle”selon l’armée israélienne, pour laquelle Jean-Luc Mélenchon renverse quelque peu les responsabilités. Sur X, les Insoumis affirment que« après le Liban et le Yémen, (Benjoin) Netanyahu entre en guerre contre l’Iran. Au point de reprendre la rhétorique du régime des mollahs, accusant le Premier ministre israélien de suivre “un projet” qu’il aurait été concocté “pendant des mois” avec “les différents assassinats”.
« Guerre totale »
Mais cette notion assez floue peut aller de l’explosion de milliers de téléavertisseurs de l’organisation chiite au Liban à la récente neutralisation des dirigeants d’organisations terroristes. Si le célèbre “Dôme de fer» a permis de limiter les dégâts et le drame, malgré la mort d’un Palestinien, l’Etat hébreu a promis de réagir dans les prochaines heures. Mais malgré le soutien international quasi unanime à Israël, Jean-Luc Mélenchon considère que « Le monde entier en paie le prix » de la“impunité” du président du Likoud. Et pour porter des coups contre ces derniers : “(Cela) plonge la région entière dans une guerre totale”, “expose la population d’Israël aux pires risques de son histoire” Et « a ruiné la paix et le droit à la vie de millions de personnes ».
Face au risque d’embrasement, l’ancien député de Marseille demande aux dirigeants de la planète d’agir pour « Arrêter immédiatement la catastrophe qui se déroule ». Dans la nuit de mardi à mercredi, le président de la République Emmanuel Macron, contrairement aux Insoumis, a condamné « avec la plus grande fermeté » attaque balistique. Et a annoncé que la France avait « mobilisé » son « moyens militaires » dans la région pour « conjurer la menace iranienne ».