Lors de son discours de politique générale, le nouveau Premier ministre a revu la trajectoire de réduction du déficit public, même si celui-ci pourrait glisser à plus de 6% du PIB cette année.
Face au dérapage des finances publiques, Michel Barnier revient sur la trajectoire de réduction du déficit de la France. Lors de son discours de politique générale, le nouveau Premier ministre a annoncé ce mardi aux députés son objectif de « réduire le déficit de notre pays à 5% en 2025 »pendant qu’il «des risques dépassant 6% du PIB» en 2024, a récemment prévenu le nouveau ministre du Budget Laurent Saint-Martin.
Michel Barnier a également manifesté son intention de « remettre notre pays sur la bonne trajectoire pour revenir au plafond des 3% en 2029 tout en respectant nos engagements européens ». Pour rappel, la France fait l’objet d’une procédure pour déficit public excessif lancée par la Commission européenne.
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Contribution des grandes entreprises et des Français les plus riches
« Le poids de cette dette, 51 milliards d’euros, est aujourd’hui le deuxième poste de dépense de l’Etat, derrière l’école. Est-il acceptable que nous dépensions plus en intérêts envers les autres qu’en dépenses de défense et de recherche ?a ajouté l’ancien négociateur européen du Brexit. Il a également comparé « la dette financière colossale » de France à “une épée de Damoclès”affirmant qu’il place « notre pays au bord du précipice ». «Nous n’avons pas le choix. Notre responsabilité est d’alléger notre fardeau et de retrouver des marges de manœuvre budgétaires », il a ajouté.
Pour le Premier ministre, de la droite, le « premier remède » doit être « réduction des dépenses »qui doit représenter “deux tiers” effort. Michel Barnier a également mentionné “l’efficacité des dépenses publiques” ainsi que des mesures fiscales, affirmant vouloir tirer parti du « des grandes et très grandes entreprises qui font des profits importants »ainsi que le « Les Français les plus chanceux » .