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Monica Sabolo aux confins de la littérature


Monique Sabolo. ©Céline NIESZAWER/Leextra via opale.photo

PORTRAIT – Dans son dernier roman sur l’Action Directe, La vie clandestineelle révèle, presque inconsciemment, tout ce qui la constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence.

Il faudrait inventer un adjectif pour qualifier la romancière Monica Sabolo : une apparence qui suggère une certaine assurance, et pourtant, dès les premiers mots, on sent une femme habitée par le doute. A la fin de la conversation – des chuchotements, devrait-on dire – on comprend que ce sont précisément ces doutes qui la font avancer. Une seule certitude : elle vit de et pour la littérature. Son nouveau roman, La vie clandestine (Gallimard) l’illustre à merveille. Au départ, elle songeait à écrire un livre sur l’Action directe et ses quatre membres à la désastreuse notoriété après avoir assassiné, en 1986, Georges Besse, alors PDG de Renault et père de famille. Bien sûr, il s’agit de cette association terroriste emblématique des années 1980, un sujet que la romancière pensait très éloigné d’elle, mais le plus passionnant est sans doute ce que l’écrivain découvre d’elle-même, dans ce livre puissant, explosif et à la fois très beau roman. La vie clandestine s’avère être trois…

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