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Muse au Centre Vidéotron : super dose massive de rock


Un peu moins extravagant, mais tout aussi percutant. Muse a fait vibrer le Centre Vidéotron samedi soir en misant d’abord et avant tout sur la force de frappe de ses hymnes rock.

Aux termes d’une chanson qui fait invariablement une bombe lors de ses concerts, le trio britannique a servi une dose super massive de rock à ses admirateurs, lors du premier d’une série de quatre concerts à Québec et Montréal.

Trois ans après sa dernière visite chez nous, Muse a visiblement une nouvelle fois démontré son goût pour le spectaculaire et le clinquant, mais à échelle plus humaine. Selon les normes intergalactiques de Muse, bien sûr.


Muse au Centre Vidéotron : super dose massive de rock

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUÉBEC

Ainsi, le jeu de lumière était tout aussi éblouissant que lors de ses dernières tournées, nous avons eu droit à des jets de flammes, des vidéos et des messages montrant un monde en décomposition, des personnages géants et inquiétants apparaissant en arrière-plan.

On sentait pourtant que la musique était davantage le centre d’attraction et que la mise en scène venait la soutenir au lieu de prendre toute la place.

Nouveautés efficaces

Dans ce chapitre, les chansons du nouvel album Volonté du peuple ont été d’une efficacité redoutable, à commencer par le titre explosif, parfait cri de ralliement pour lancer les hostilités.

A voir les réactions enthousiastes du public, on peut facilement imaginer que le Conformitéle théâtre Tu me donnes l’impression que c’est Halloweenlancé par quelques notes de Bach au piano, le tonitruant Nous sommes putain de baisés Et Tuer ou être tué pourrait rester au programme des futures tournées.


Muse au Centre Vidéotron : super dose massive de rock

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUÉBEC

Côté musique, Matt Bellamy, Chris Wolstenholme et Dominic Howard ont donc opté pour du costaud et, après le début canon de Volonté du peuplea continué avec Hysteria et Psycho.

Bellamy et Wolstenholme en ont profité pour aller à la rencontre des spectateurs en arpentant la passerelle qui séparait l’étage en deux, ce qu’ils feront plusieurs fois durant le concert.

Place aux classiques

Si les nouveautés ont fait mouche, les classiques ont tout de même remporté la palme. Inséré à mi-parcours, Le temps presse rempli sa mission de transformer le Centre Vidéotron en chœur, comme plus tard Un trou noir supermassif Et Bébé enfichable.

Après, on s’est contenté de suivre Muse dans sa revue de ses essentiels, qui sont Soulèvementet l’épopée Chevaliers de Cydoniacomme toujours initié par le solo d’harmonica Spaghetti Western de Wolstenholme.


Muse au Centre Vidéotron : super dose massive de rock

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUÉBEC

Pendant que les confettis tombaient, c’était la fête au Centre Vidéotron.

On recommence ce soir, même heure, même amphithéâtre.

Evanescence : digne d’une tête d’affiche

Merci Muse. Confiant dans ses moyens, le groupe britannique n’hésite pas à investir dans un premier volet digne d’une tête d’affiche.

Grâce à leurs succès rock-métal du tournant du millénaire, qui ont donné à leur performance une saveur nostalgique, et à un luminaire de ligue majeure, Evanescence ressemblait en fait plus au clou de la nuit qu’à un groupe réchauffant les foules. planches.


Muse au Centre Vidéotron : super dose massive de rock

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUÉBEC

Toujours aussi vocale, la chanteuse Amy Lee a été le pôle d’attraction de ces retrouvailles avec Québec, 16 bonnes années après la dernière présence de la formation de l’Arkansas au Coliseum.

Ce sont évidemment les parties de Déchu, l’album phare du répertoire d’Evanescence, qui a tapé dans l’oeil. Deux décennies plus tard, il est clair que le Descendre, mon immortel Et Apportez-moi à la vie n’ont rien perdu de leur force de frappe, ni de leur pouvoir fédérateur.


Muse au Centre Vidéotron : super dose massive de rock

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUÉBEC

Amy Lee a tenu à exprimer sa gratitude à la foule enthousiaste. « En 2003, je n’aurais jamais pu rêver que nous serions ici vingt ans plus tard. »

One Ok Rock : japonais intense

Le qualificatif intense est celui qui convient le mieux à One Ok Rock, un quatuor japonais qui avait deux obstacles à franchir sur le coup de 18h30.

1- combattre l’indifférence de la foule peu nombreuse habituelle au début des soirées rock dans l’amphithéâtre.

2- jouer devant un nouveau public, puisqu’il s’agissait de sa première visite au Québec.

Mission accomplie? On peut dire oui, à en juger par la réaction dudit public alors que le groupe, très énergique, alignait ses sept chansons.

le plus efficace, Colombe, prouver Et Tes larmes sont les miennesa même permis au groupe, mené avec aplomb par le chanteur Takahiro Moriushi, de conclure en force, sous les applaudissements de la foule.

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