« Nos conditions de travail se dégradent de jour en jour » : environ 300 infirmières manifestent à Trois-Rivières

La grogne des infirmières de la Mauricie et du Centre-du-Québec se poursuit. Environ 300 d’entre eux ont crié leur mécontentement devant l’Hôpital de Trois-Rivières dimanche midi.

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Pour les centaines de professionnelles en soins de la région réunies à Trois-Rivières pour une grande manifestation, il ne fait aucun doute que les soins de santé et les services à la population seront touchés par les récentes mesures annoncées par le CIUSSS MCQ.

C’est aussi avec vigueur qu’ils ont crié dimanche leur désaccord devant le Centre Hospitalier Universitaire Régional Affilié.

« Nos conditions de travail se dégradent depuis trois ans, il faut que ça s’arrête », a déclaré une infirmière interrogée par notre journaliste Molly Béland lors de la manifestation.

Les nouvelles conditions de travail ne sont pas pour tout le monde. De nombreuses infirmières devront travailler une fin de semaine sur trois et possiblement dans plusieurs services en raison d’une fusion.

« C’est loin d’être qu’un week-end sur trois, l’expertise est importante pour la sécurité des usagers », explique une autre infirmière à notre journaliste.

Pour l’instant, seule la MRC de Drummondville est touchée par ces nouvelles mesures, mais ce n’est qu’une question de temps avant que le reste de la région ne le soit aussi, mais les négociations se poursuivent avec la direction du CIUSSS. .

« On fusionnerait certains centres d’activités comme la direction de santé scolaire avec les CHSLD de Drummondville, indique Patricia Maillot, présidente Mauricie–Centre-du-Québec FIQ. « Sinon on offre une option B qui n’est pas du tout prévue dans la convention collective, mais on en viendrait à faire des postes composés.