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nouvelle enquête visant le violoncelliste Jérôme Pernoo


Le violoncelliste Jérôme Pernoo, en 2016. RÉMY GABALDA / AFP

Le musicien doit déjà être jugé fin mai pour agression sexuelle sur mineur.

Le violoncelliste Jérôme Pernoo, qui doit être jugé fin mai notamment pour agression sexuelle sur mineur, fait l’objet d’une nouvelle plainte et d’une nouvelle enquête pour faits comparables, a appris l’AFP mardi 14 mars auprès du parquet de Paris, confirmant une information de Parisien.

L’enquête a été confiée à la Brigade de protection des mineurs, a confirmé le procureur de la République. Selon le quotidien, le plaignant, un jeune violoncelliste qui a pris des cours avec Jérôme Pernoo de l’âge de 14 à 21 ans, a d’abord publiquement soutenu son ancien professeur face aux accusations portées contre lui, avant de finalement porter plainte. à son tour. Interrogée par l’AFP, l’avocate de Jérôme Pernoo, Me Chirine Heydari, n’a pas souhaité faire de commentaire. Jérôme Pernoo doit être jugé en mai par le tribunal correctionnel de Paris pour agression sexuelle sur mineur contre une victime et harcèlement sexuel contre deux victimes.

« Onze témoignages »

Jérôme Pernoo avait été licencié sans préavis ni indemnité en mai 2022 par le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), à la suite d’une enquête administrative et d’une procédure disciplinaire. La décision a été confirmée début novembre par le tribunal administratif de Paris. Jérôme Pernoo entendait faire appel, a indiqué son avocat devant ce tribunal, Me Patrice Spinosi, selon qui le violoncelliste «a nié les accusationsvisant à lui.

Enseignant au CNSMDP depuis 2007, le violoncelliste avait d’abord été suspendu par précaution, après des signalements de deux anciens élèves au directeur de l’établissement. Il avait obtenu la levée de cette décision en justice. Dans son ordonnance de début novembre, le tribunal administratif a relevé que «onze témoignages montrent (qu’il) a eu des gestes déplacés envers deux anciens élèves» notamment lors d’un voyage d’étude en Russie, dont «la gravitéconduit la direction à saisir le procureur. L’ordre a également rappelé que le professeur, qui n’avait jamais fait l’objet d’un signalement de ce type auparavant, avait été accusé de «comportement inappropriépendant ses cours.

lefigaro -fp

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