Le patron du FMI est favorable à un assouplissement des critères budgétaires du pacte de stabilité.
Suspendues depuis le début de la pandémie, les règles budgétaires sur la dette et le déficit de la zone euro le resteront en principe jusqu’à fin 2022. Mais la France réclame déjà un « transition » à la fin de cette période, si un nouveau cadre budgétaire n’a pas été adopté d’ici là.
La clause de suspension d’urgence a permis aux dépenses publiques d’exploser au nom du « coûte que coûte ». En attendant, le débat s’est engagé sur la réforme de ces règles fixant à 3% du PIB le niveau de déficit des Etats membres de la zone euro et à 60% leur endettement. Avant même la crise, Emmanuel Macron les appelait « Des débats d’un autre siècle ». Cependant, les niveaux d’endettement ont bondi depuis à 100 % en moyenne dans la zone euro, 116 % pour la France ou près de 160 % pour l’Italie.
« Cramer la caisse enregistreuse »
La France entend faire avancer cette réforme lors de sa présidence du Conseil de l’Union européenne, au premier semestre 2022. Alors que l’on s’est longtemps montré prudent à Paris sur ce sujet explosif, on estime désormais qu’il y a
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