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L’obligation du passeport vaccinal, qui entrera en vigueur le 24 janvier, dans les grandes surfaces, représente un défi pour les commerçants concernés.
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Ces magasins, ceux d’une superficie de plus de 1 500 mètres carrés, perdront inévitablement des clients et des ventes.
Malgré cela, les commerçants n’ont d’autre choix que de s’adapter. Ils devront affecter certains de leurs employés pour contrôler le client à l’entrée ou faire appel à des ressources supplémentaires.
« Bien sûr il y a une certaine déception car on va perdre environ 10% des clients et on va devoir refuser du monde à l’entrée, mais on va s’y conformer », a commenté le gérant du magasin. Eugène Allard Cuisine et Tendances à Chicoutimi, Artur Gagnon, tout en précisant au passage que les succursales d’Alma et de Québec ne sont pas assujetties à cette mesure.
Clientèle mixte
Déjà vendredi matin, le téléphone sonnait plus que d’habitude dans les supermarchés. Les clients se demandent si le passeport de vaccination sera effectivement requis.
Les citoyens rencontrés par TVA Nouvelles saluent cette mesure annoncée par Québec, qui vise à serrer la vis aux personnes non vaccinées. Cependant, d’autres le considèrent exagéré.
« Ce sont les personnes vaccinées qui vont souffrir, qui vont faire la queue et doivent attendre. Les non-vaccinés, ils vont commander en ligne », a déclaré un citoyen mécontent.
Les petits commerces restent accessibles sans passeport de vaccination, tout comme les épiceries et les pharmacies, car ce sont des services essentiels.
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