Divertissement

Piero Gilardi, co-fondateur de l’Arte Povera, ferme les portes de son « jardin extraordinaire »


Piero Gilardi dans son exposition parisienne chez Michel Rein. © Archives Michel Rein, Courtesy de l’artiste et Michel Rein, Paris/Bruxelles

DISPARITION – Co-fondateur de ce grand courant qui a révolutionné l’art italien d’après-guerre, ce sculpteur turinois a inventé un art qui puise dans la nature. Il est décédé le dimanche 5 mars à l’âge de 80 ans.

Des tapis qui imitent la nature, tantôt un jardin extraordinaire, tantôt le lit d’une rivière avec ses galets, des tableaux sculptés qui ressemblent à un bout de potager avec ses tomates bien rouges, des sièges en forme de troncs d’arbres, des vêtements comme des cosses de pois, des feuilles et des tranches de pastèque ou d’épi de maïs… Toute la liberté fantasque et futuriste des années 1960 a perdu le doux créateur de « l’art habitable », Piero Gilardi, né à Turin en août 1942 et mort ce dimanche 5 mars, à l’âge de 80.

Ce sculpteur porté par l’avant-garde italienne de l’après-guerre, intronisé par le grand prêtre suisse de l’art contemporain, Harald Szeemann, en 1969, connaît un succès retentissant et international – il expose à la prestigieuse galerie Sonnabend à Paris en 1967 ! – avant de sombrer dans l’oubli des archives d’art, après les années 1990. Certaines de ses pièces anciennes, fragiles malgré les apparences et leurs matières plastiques, ont ainsi disparu dans…

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