Plus de 100 Ukrainiens portés disparus à Kherson pendant l’occupation russe, selon une étude américaine

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Plus de 100 Ukrainiens ont été détenus puis ont disparu à Kherson, une ville du sud de l’Ukraine, pendant l’occupation russe, dans ce qui semble être une campagne planifiée, selon une étude de l’université américaine de Yale publiée vendredi.
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L’Observatoire des conflits, un groupe de recherche du Département de santé publique de l’Université de Yale dont les travaux sont soutenus par le Département d’État américain, a documenté 226 détentions extrajudiciaires et disparitions forcées à Kherson.
La moitié des personnes emprisonnées « ne semblent pas avoir été libérées », selon le rapport, qui souligne que leur sort est incertain depuis le retrait des forces russes de Kherson le 11 novembre.
Un quart des 226 personnes concernées auraient été torturées et quatre seraient mortes en détention ou peu de temps après.
La majorité de ces actes ont été perpétrés par l’armée russe et les services de sécurité russes (FSB), selon l’étude.
Campagne « préméditée »
Les détenus et les disparus étaient majoritairement des hommes en âge de servir, notamment des fonctionnaires, des personnalités de la société civile, des enseignants, des policiers et des journalistes, selon cette source.
« Ces conclusions accréditent une série d’allégations alarmantes sur le traitement des détenus, notamment des décès en garde à vue, l’usage généralisé de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants, le pillage des personnes emprisonnées et les violences sexuelles et sexistes », indique l’étude.
Les chercheurs expliquent également que le profil des prisonniers indique une campagne « préméditée ».
Selon certaines sources consultées pour cette étude, les Russes sont arrivés avec des listes de noms et de numéros de plaques d’immatriculation, ciblant les personnes qui pourraient résister à leur occupation.
Les Tatars de Crimée en particulier ont été ciblés, nombre d’entre eux étant accusés par les Russes d’appartenir à des groupes tatars « terroristes », selon le rapport.
« Cette étude montre que les forces russes doivent être tenues responsables des crimes qu’elles sont accusées d’avoir commis à Kherson », déclarent les universitaires.
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