Qualité de l’air dans les salles de classe : ouvrir les fenêtres ne doit pas être la solution, selon QS | Mises à jour de dernière minute

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Québec solidaire reproche au ministre Jean-François Roberge d’avoir dépensé des millions de dollars d’argent public pour installer des lecteurs de CO2 dans les salles de classe, sans toutefois les utiliser pour apporter des correctifs dans les écoles où la qualité de l’air est mauvaise.
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Ouvrir les fenêtres pour réduire le niveau de dioxyde de carbone dans une pièce, au risque de geler les élèves en classe à cause du froid, ne devrait pas être une solution permanente, plaide la députée Christine Labrie.
« Je ne comprends pas pourquoi ils ont investi des millions de dollars pour installer des lecteurs de CO2, qui peuvent être un outil pertinent dans la gestion de la ventilation, s’ils n’utilisent pas ces résultats pour apporter les corrections nécessaires ! » insiste-t-elle.
Lorsque les appareils électroniques détectent une concentration trop élevée de dioxyde de carbone, le gouvernement doit installer des échangeurs d’air ou acheter des purificateurs d’air, a ajouté le député de Sherbrooke.
C’est ce qu’a fait l’Ontario qui a équipé ses salles de classe de 70 000 purificateurs d’air pour assurer une meilleure qualité de l’air et limiter les risques de transmission de la COVID-19 dans les écoles.
Christine Labrie ne compte pas lâcher prise. Elle trouve inacceptable que l’ouverture des fenêtres en plein hiver soit la seule solution pour une meilleure ventilation dans les écoles.
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