Au début de chaque mois, de nouvelles réglementations ou évolutions entrent en vigueur en France. Ce mardi 1er octobre, plusieurs changements sont attendus, à commencer par la revalorisation des petites pensions de retraite et celle de l’aide personnalisée au logement (APL). Voici tout ce qui change.
Réévaluation des retraites
Les petites pensions des retraités ayant eu une carrière bien remplie vont également augmenter à partir de ce mardi. Environ 850 000 personnes bénéficieront d’une augmentation moyenne de 50,94 euros par mois.
Revalorisation des APL
Les aides personnalisées au logement, versées par les CAF, seront augmentées pour accompagner l’augmentation des loyers. En moyenne, les bénéficiaires verront leur aide augmenter de 3,26%.
La solidarité à la source testée dans cinq départements
Dès ce mardi 1er octobre, cinq CAF vont expérimenter la première étape du projet de solidarité à la sourcec’est-à-dire le pré-remplissage automatique des formulaires pour les bénéficiaires. L’idée est de calculer cette aide à partir des données déjà à la disposition des administrations, sur le même principe que pour la déclaration d’impôt sur le revenu pré-remplie. Le dispositif, qui concerne le RSA, la prime d’activité et les aides au logement, sera étendu à l’ensemble du territoire national. en mars 2025.
« Revenu d’émancipation des jeunes » en Meurthe-et-Moselle
La Meurthe-et-Moselle expérimente dès ce mardi un « revenu d’émancipation des jeunes » de 500 euros pour les personnes âgées de 16 à 25 ans. L’aide financière versée mensuellement sur deux périodes de six mois s’accompagne d’un suivi, « clé de voûte du système, qui lui donne sa raison d’être » selon le conseiller départemental en charge du projet. Le soutien sera “progressif” et organisé sur un premier semestre pour « rencontrer des jeunes, créer un lien de confiance » et pensez à un projet. Les six mois suivants devront voir le «mobilisation concrète» du bénéficiaire.
Augmentation des prix du gaz
Après une légère baisse en septembre, le prix de référence du gaz a recommencé à augmenter mardi. Il passe de 130,21 à 137,2 euros le mégawattheure, soit une hausse de 5,37%, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). La CRE publie chaque mois le « prix moyen de référence » pour aider les consommateurs à choisir leur contrat depuis la fin du tarif réglementé de vente du gaz.
Lutte contre le vol de numéro de téléphone
Vous avez peut-être déjà été trompé par un faux conseiller bancaire qui vous appelle avec votre numéro de banque. A partir du 1er octobre, les opérateurs téléphoniques mettront en œuvre un système d’authentification de l’origine des appels. Ce dispositif vise à empêcher l’usurpation de numéros de téléphone fixe, également appelée « usurpation d’identité »., que ce soit ceux des banques, des entreprises ou des administrations publiques.
Début du passage du périphérique parisien à 50km/h
La réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h sur le périphérique parisien entre en vigueur progressivement à partir de ce mardi, pour être généralisé à toute la ceinture le 10 octobre. La mesure s’appliquera à partir de mardi sur le tronçon entre la porte des Lilas (nord-est) et la porte d’Orléans (sud)a précisé la mairie de Paris.
Augmentation du prix du stationnement des SUV à Paris
À partir du 1er octobre, le tarif de stationnement des SUV, voitures plus grosses, qui polluent plus que les autres et prennent plus de place, va tripler. Le prix maximum sera 18 euros par heure de stationnement dans les quartiers centraux de la capitale, 12 euros pour les quartiers extérieurs. Toutefois, les habitants qui stationnent dans leur quartier et les professionnels, dont les taxis, ne seront pas concernés.
Le projet de la Mairie de Paris d’instaurer une tarification spécifique au stationnement des gros véhicules a été approuvé en février par 54,55% des Parisienslors d’un scrutin qui a mobilisé moins de 6% des votants.
Reprise de la campagne de vaccination contre la grippe aviaire
La campagne de vaccination contre la grippe aviaire reprend ce mardi dans les élevages françaisaprès la première opération de ce type réalisée l’année dernière. Cela concerne tous ces oiseaux, qu’ils soient élevés pour leur foie gras ou leurs filets. Le vaccin contre cette maladie, qui ne se transmet pas à l’homme, est aujourd’hui la seule solution pour éviter la propagation de la maladie, et donc l’euthanasie de tout un troupeau suite à la contamination d’un animal. Cette vaccination est prise en charge par l’Etat jusqu’à 70%.
Au 1er septembre 2024, le ministère de l’Agriculture rapportait 54,7 millions de canards ayant reçu la première dose du vaccin dont plus de 24 millions en Pays de la Loire, 15 millions en Nouvelle-Aquitaine, et 7 millions en Occitanie.